JAMES DEMEO
Manuel de l’accumulateur
d’orgone
L’énergie d’organe de Wilhelm Reich
Avant-propos d’Eva Reich
SULLY
À propos de l’auteur
James DeMeo a poursuivi des recherches sur l’énergie vitale, et plus particulièrement sur les travaux du Dr Wilhelm Reich, depuis plus de vingt-cinq années. Ses travaux comprennent plusieurs dizaines de publications d’articles scientifiques, deux thèses universitaires où il a soumis les idées de Reich à des tests rigoureux, et une exhaustive « Bibliographie de la biophysique de l’orgone ». DeMeo a d’abord étudié les Sciences de l’environnement, de la Terre et de l’atmosphère à l’université internationale de Floride, et à l’université du Kansas, où il a obtenu son doctorat (Ph.D.). Il a enseigné à la faculté de géographie de l’université d’État de l’Illinois, et à l’université de Miami. Il a fondé la Laboratoire de recherches en biophysique de l’orgone (Orgone Biophysical Research Laboratory) en 1978, et il est 1′ éditeur du journal Pulse of the Planet.
Ouvrages de l’auteur
– Saharasia: The 4000 BCE Origins of Child Abuse, Sex-Repression, Warfare and Social Violence In the Desert of the Old World. – The Organe Accumulator Handbook: Construction Plans, Experimental Use, and Protection Against Taxie Energy (second edition). – Bibliography on Organe Biophysics: 1934 to 1986. – (Editor) On Wilhelm Reich and Orgonomy. – (Co-Editor with Bernd Senf) Nach Reich: Neue Forschungen zur Orgonomie: SexualOkonomie, Die Entdeckung der Orgonenergie.
Table des matières
Remerciements 7
Avant-propos d’Eva Reich 11
Préface de l’auteur à l’édition française 13
Préface de 1′ auteur 15
PREMIÈRE PARTIE :
La biophysique de l’énergie orgonale 27
Qu’est-ce que l’énergie d’orgone? 29
La découverte par Wilhelm Reich de 1′ énergie orgonale, et l’invention de l’accumulateur d’orgone 33
Démonstration objective de l’existence de 1′ énergie de 1′ orgone 4 7
La découverte d’une énergie insolite par d’autres scientifiques 55
DEUXIÈME PARTIE :
Usage efficace et sans danger des dispositifs d’accumulation d’orgone 71
Principes généraux pour la construction et l’usage expérimental de l’accumulateur d’énergie orgonale 73
Mises en garde et dangers :
les effets de 1′ oran ur et du dor 83
5
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D ‘ORGONE
Nettoyage de votre environnement bioénergétique 105
Baquets de pompage, eaux bioneuses et cataplasmes aux bions 119
Effets physiologiques et biomédicaux de 1′ accumulateur d’ orgone 127
Observations personnelles sur l’accumulateur d’orgone 139
Quelques expériences simples et moins simples à réaliser avec l’accumulateur d’orgone 149
Questions et réponses 163
TROISIÈME PARTIE :
Plans de construction pour dispositifs propres à l’accumulation de l’orgone 169
Confection d’une couverture à énergie d’ orgone à 2 couches 170
Fabrication d’un chargeur de graines de jardin à 5 couches : un accumulateur à partir
d’une boîte de café 176
Construction d’un accumulateur d’énergie orgonale à 10 couches 180
Construction d’une tuyère à orgone 188
Confection d’une antenne à orgone 190
Construction d’un grand accumulateur d’énergie orgonale à 3 couches 192
ANNEXE:
Les effets psycho-physiques de l’accumulateur d’énergie d’orgone de Reich 203
Postface de 1999 213
Bibliographie 218
Glossaire 232
À propos de l’OBRL 234
6
Le traducteur remercie ses amis, particulièrement Hervé Denès, et dédie sa traduction « aux enfants du présent ».
Remerciements
Ce livre est le résultat de nombreuses années d’études succédant à un précédent travail de Wilhelm Reich, et autres scientifiques objets de cette dédicace, sans lesquels les découvertes effectuées à l’occasion de ces recherches n’auraient pu être possibles. Le lecteur trouvera leurs noms et une liste de leurs comptes rendus dans la section bibliographique de ce livre. J’ai correspondu
avec eux et, durant plusieurs années, je me suis instruit auprès de ces chercheurs. En particulier, je remercie Eva Reich et Jutta Espanca pour leurs critiques constructives de la première édition de ce Manuel. En outre, je remercie mes vieux maîtres, Robert Morris, Robert Nunley et Richard Blasband, de chacun de qui j’ai appris différents aspects de l’énergie de vie. Je remercie Theirrie Cook et Don Bill, amis loyaux qui m’ont assisté dans la progression de mes recherches à plusieurs occasions, et aussi Jim Martin pour les idées initiales et 1′ encouragement à revoir le premier petit Manuel afin d’en faire la présente édition. Jim, qui prépara
aussi la composition et la majeure partie des schémas de cette édition, contribua par bien des aspects à son achèvement. Merci à Stephan Müschenich et Rainer
7
Gebauer pour le courage qu’ils ont montré dans leur travail en double aveugle, l’étude du contrôle de la réponse physiologique humaine au traitement par 1′ accumulateur à l’université de Marbourg, et pour le document en Annexe. Merci aussi aux divers chercheurs et médecins qui aujourd’hui en Allemagne travaillent ouvertement avec l’accumulateur, ce qui est actuellement impossible aux États-Unis. En particulier, je remercie Heiko Lassek, Dorothea Opferman-Fuckert et Manfred Fuckert qui m’ont appris les possibilités et les limites de la thérapie par l’orgone physique. Mes remerciements
vont aussi à Vince Wiberg pour les simples et peu coûteuses méthodes de détection des perturbations électromagnétiques présentées ici. Et, pour finir, je
remercie Wilhelm Reich pour la découverte de l’énergie de l’ orgone et pour l’accumulateur d’ orgone.
8
«Nous considérons la découverte de l’énergie orgonale comme un des événements les plus considérables de l’histoire humaine. »
(Extrait d’une lettre à l’ American Medical Association, signée par 17 médecins en 1949)
« L’ACCUMULATEUR D’ORGONE EST SANS CONTESTE LA DÉCOUVERTE LA PLUS IMPORTANTE ET LA PLUS SIMPLE DE L’HISTOIRE DE
LA MÉDECINE. »
(Theodore P. Wolfe, docteur en médecine, extrait de Emotional Plague Versus Organe Biophysics, 1948)
«Il est légitime de penser que la découverte de l’énergie orgonale et de ses applications médicales aux moyens de l’accumulateur d’organe, de la tuyère à
organe, de la terre bioneuse et de l’eau orgonée a ouvert des perspectives nombreuses et, nous l’avons par la suite vérifié, excellentes. »
(Wilhelm Reich, docteur en médecine, extrait de La Biopathie du cancer, La Découverte de l’organe, vol. 2, 1948)
9
« Que voulez-vous dire des importants philosophes que voici à qui j’ai offert un millier de fois de mon propre chef de montrer mon travail, mais qui, avec la paresseuse obstination du serpent qui a mangé son saoul, n’ont jamais consenti à regarder les planètes, la Lune ou le télescope ? À une semblable philosophique engeance correspond une sorte de livre( … ) où la vérité est d’être murmurée, non pas dans l’Univers ou la nature, mais (je cite leurs propres paroles) en comparant des textes. » (Galilée, astronome italien des années 1600 qui prouva que la Terre se déplace dans les cieux, peu de temps avant d’être poursuivi et torturé par l’Église catholique)
«(. .. )l’énergie d’organe n’existe pas. »
(John D. Clifford, juge américain, dans un arrêt de justice de 1954 où tous les livres et journaux scientifiques du docteur Reich furent interdits et saisis pour être brûlés ; Reich fut lui-même incarcéré dans un pénitencier fédéral, où il mourut.)
10
Avant-propos
C’est enfin maintenant, trente-deux ans après la mort de Wilhelm Reich en 1957, que les êtres humains, aidés par ce Manuel de l’accumulateur d’organe, peuvent commencer à étudier 1′ orgonomie comme chacun des autres corps de la connaissance. Ce livre concis et instructif contient dans un dé à coudre un exposé condensé et clair de la découverte de l’énergie cosmique de vie, rendue accessible à celui qui s’y intéresse. Dans ce livre on trouvera : la définition scientifique de l’ énergie d’ orgone, l’histoire des différentes étapes de son observation, de 1 ‘expérimentation et de 1’ aperçu théorique qui menèrent Reich à des applications pratiques, les principes de la construction et les usages expérimentaux de l’accumulateur d’énergie d’organe, avec des suggestions détaillées sur les matériaux nécessaires, ses dimensions et la disposition de ses couches et, pour finir, une liste de références très utile. Le professeur J. DeMeo montre sa connaissance approfondie du sujet, qui a jusqu’ici été exclu ou omis des programmes universitaires tout au long du xxc siècle, à l’exception de quelques cours donnés par des pionniers, à New York et à Berlin Ouest. Wilhelm Reich disait que, bien que l’énergie de vie ait été connue depuis des milliers d’années, c’était lui qui avait réussi à la rendre concrètement utilisable, et que 1′ époque de ses applications ne faisait seulement que commencer. Quoi qu’il en soit, ce Manuel est le premier outil imprimé de ces récentes années sur la
11
spécificité de la manière de concentrer 1′ énergie provenant de l’atmosphère terrestre. Il est utilisable dans une étude de laboratoire consacrée à 1′ énergie de vie cosmique. Ce livre peut être compris par les étudiants intelligents d’un lycée, d’un collège ou d’une université. Il répond à mon espoir vieux de près de cinquante ans, d’introduire des notions relatives à l’énergie vitale dans le corps du savoir que les gens éduqués du monde entier devraient apprendre au cours de leur scolarité.
Merci James DeMeo.
Eva Reich, docteur en médecine, Berlin Ouest, mars 1989
12
Préface à l’édition française
Dans les années qui ont suivi l’édition anglaise du Manuel de l’accumulateur d’organe, on a assisté à un accroissement lent mais régulier de 1′ intérêt pour l’oeuvre de Wilhelm Reich. De nouvelles recherches menées par des biologistes et des praticiens de la santé ont validé divers aspects des découvertes de Reich sur le rôle d’une énergie biologico-atmosphérique subtile dans le processus de 1′ apparition et de la guérison des maladies. La recherche entreprise sur la question de la mort des forêts liée aux centrales nucléaires en Allemagne a également confirmé avec force les positions originales de Reich sur la nature toxique des radiations atomiques de très faible niveau d’énergie. Ce livre n’est pas le lieu d’une discussion complète sur ces questions connexes,
mais il répond aux besoins de quiconque veut étudier les fonctions de l’énergie orgonale dans la nature et avoir une meilleure compréhension de ses facteurs environnementaux.
Néanmoins, une des critiques adressées à l’édition anglaise, qui ne manque peut-être pas de validité, est l’éventuel excès de précaution vis-à-vis des dangers de l’utilisation de l’accumulateur dans un environnement pollué. Par exemple, le lecteur apprend qu’il n’est pas
recommandé d’utiliser l’accumulateur « dans un rayon de 30 à 50 km d’une centrale nucléaire» ou« à quelques kilomètres » d’une ligne à très haute tension ou d’un puissant émetteur hertzien. Si le lecteur est déjà légèrement inquiet à propos de l’accumulateur, m’a-t-on dit,
13
ces mises en garde risquent de totalement le dissuader de 1′ essayer un jour, et cet excès de prudence ne le rassurera pas. En Allemagne par exemple, j’ai observé que des cliniciens traitaient des patients avec des accumulateurs placés dans des environnements que j’aurais précédemment condamnés comme trop « pollués », tels que des pièces ou des sous-sols de construction situés dans des grandes villes polluées. Quand on vit sur la côte Ouest des États-Unis dans un environnement relativement propre et naturellement boisé, on a forcément une perspective différente de celle des gens qui, vivant au coeur
des grandes villes, ne veulent pas se priver des avantages que procure un accumulateur. J’ai appris que l’accumulateur pouvait être utilisé avec profit même dans ces environnements difficiles. Avec le recul, si je me suis trompé, c’est par un excès de prudence. Même si je n’ai pas modifié le texte original,
et si je continue de considérer les forts rayonnements électromagnétiques ou la contamination nucléaire comme des restrictions à 1′ usage de 1′ accumulateur, le lecteur ne doit pas considérer ces précautions comme absolues, mais plutôt comme une invitation à évaluer la qualité de l’environnement où il se trouve. Il existe de nombreuses possibilités d’expérimentation, et même dans un environnement quelque peu pollué, un accumulateur d’organe peut être gardé propre, à l’abri d’une véranda, dans une pièce bien aérée ou un sous-sol ventilé, et fournir une forte charge d’énergie saine. À part les éclaircissements ci-dessus et les conversions des mesures anglaises en mesures métriques, le texte de 1′ édition française reste inchangé.
James DeMeo
Ashland, Oregon, juin 2001
14
Préface de l’auteur
Lorsque j’étais âgé de 12 ans, un de mes oncles préférés mourut d’une mort douloureuse provoquée par un cancer du poumon. Les médecins lui avaient enlevé un de ses poumons, et durant quelques mois il languissait en étant incapable de converser ou de se mouvoir un tant soit peu et toujours dans une grande souffrance. Mes tantes ne permettaient pas aux enfants de le voir dans un état aussi pitoyable ; excepté une seule fois où on 1′ avait revêtu de ses plus beaux habits pour que toute la famille rassemblée paisiblement autour de lui vienne lui dire « au revoir ». J’était très triste lorsqu’il mourut.
Quand j’eus 15 ans, on décela chez ma mère un cancer du sein. J’étais près de son lit d’hôpital où elle se remettait de son opération quand on lui annonça qu’on avait pratiqué sur elle une mastectomie radicale et qu’elle était donc désormais amputée d’un sein. Je n’oublierai jamais l’expression de son visage. Elle survécut à la chirurgie, mais la résignation émotionnelle dont elle était affligée et qui avait précédé son cancer de plusieurs décennies ne fut jamais reconnue ou discutée. Des amis de la famille nous avaient encouragés à nous intéresserà quelques traitements non conventionnels, mais chacun croyait que les médecins de cet hôpital en savaient davantage que quiconque. Inscrite comme « survivante » dans les statistiques du cancer, ma mère déclina progressivement après l’intervention chirurgicale, et mourut environ huit ans plus tard, ayant refusé de subir une nouvelle intervention.
15
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D’ORGONE
Mon expérience des morts liées au cancer n’est pas inhabituelle, puisque cette maladie dégénérative a pris l’ampleur d’une épidémie. Les statistiques actuelles démontrent que la « guerre contre le cancer » a été perdue, et qu’en dépit des opérations radicales, des médicaments et des rayons, les patients aujourd’hui ne survivent pas plus longtemps ni plus fréquemment que dans les années 50. En effet, les désordres dégénératifs se sont étendus à des groupes de gens dans la fleur de 1′ âge et à des populations où ils étaient rares. Aucune preuve scientifique n’existe pour soutenir 1′ assertion selon laquelle la chirurgie, les rayons et la chimiothérapie sont des méthodes efficaces dans le traitement du cancer ; et la médecine traditionnelle actuelle fait tout juste semblant de s’intéresser à sa prévention. Ces faits troublants deviennent singulièrement plus dérangeants lorsqu’on commence à étudier les diverses thérapies alternatives, non invasives et non toxiques du cancer. Rejetées depuis des dizaines d’années comme « charlatanisme » par la médecine officielle, la plupart de ces thérapies s’avèrent raisonnablement voire remarquablement efficaces. Leurs défenseurs et les praticiens qui les utilisent ont souvent pris de grands risques pour apporter à la population danger et efficaces. La communauté médicale organisée, liée financièrement à l’industrie pharmaceutique, ne s’est pas donné la peine d’examiner sérieusement ces techniques. Au contraire, elles ont été attaquées d’une manière injustifiée, de pseudo enquêtes ont été menées, avec les résultats qu’on pouvait prévoir : des cliniques ont été fermées brutalement par la police, sur ordre de la justice ; on a saisi des archives médicales et des protocoles de recherche et l’on a prononcé des peines de prison. On a aussi brûlé des livres. Dans ce contexte, une
16
immense tromperie a été perpétrée à 1′ encontre du peuple américain et à l’encontre de nos tribunaux et de notre système juridique par les grandes associations de médecins et les administrations officielles qui leur sont liées.
Dans ce court Manuel, je ne peux écrire l’histoire de ces infractions antiscientifiques et immorales, mais je cite quelques articles et livres sur la question dans la bibliographie1• Disons-le clairement : une des raisons
majeures de l’impuissance de la médecine moderne en matière de maladies dégénératives réside dans le fait que la communauté médicale organisée a utilisé les méthodes d’un État policier pour étouffer de nouvelles découvertes d’importance, et réprimer des praticiens non orthodoxes, sans tenir aucun compte des preuves scientifiques existantes. En fait, ce sont les thérapies non conventionnelles les plus efficaces et les mieux étudiées qui ont été le plus violemment attaquées. Un très, très grand nombre de thérapies prometteuses ont été étouffées au fil des années, à cause d’une collusion émotionnelle,
et d’une conspiration flagrante, pour des motifs économiques, entre des intérêts médicaux, des laboratoires pharmaceutiques, des journalistes malfaisants, des universitaires pleins de préjugés, des bureaucrates gouvernementaux et des juges puritains. Dans ce processus, la vérité a été brutalement foulée aux pieds et les méthodes scientifiques expurgées.
L’exemple le plus clair et le plus révélateur de la manière dont ces forces sociales se combinent pour tuer une nouvelle découverte, et son inventeur, est le cas du docteur Wilhelm Reich et de son accumulateur d’énergie
1. Cette bibliographie, bien que non traduite en français, a été reproduite intégralement en fin d’ouvrage. (N.D.T.)
17
orgonale. Reich avait été un des jeunes confrères de Freud et il fut un protagoniste des débuts du mouvement psychanalytique à Vienne et à Berlin. En outre, ses idées étaient plus révolutionnaires que celles de ses prédécesseurs. Il affirma avec force que la misère humaine et la maladie mentale étaient en partie le produit des conditions sociales, lesquelles pouvaient être modifiées pour prévenir la névrose. Il appela à une réforme des lois concernant la maltraitance des enfants et de la situation économique des femmes. Il lança un mouvement social et politique puissant dans l’Allemagne pré hitlérienne, qui réclamait une réforme des lois restreignant le divorce et l’accès à la contraception, alors tous deux illégaux. Il se fit le champion des droits des jeunes gens non mariés à une vie sexuelle saine et de l’assouplissement du pouvoir et de la domination du père sur la famille. Il écrivit abondamment sur ces sujets dans les années 20 et 30 et il montra les racines du mouvement nazi dans la structure familiale allemande autoritaire, patriarcale et négatrice de la sexualité. À cause de ses écrits sur la génitalité et de ses activités antifascistes, Reich fut finalement exclu de l’entourage immédiat de Freud ainsi que de l’Association internationale de psychanalyse. La psychanalyse allemande était favorable alors à la recherche d’un compromis avec les nazis et certains analystes, comme Carl Jung, devinrent même des porte parole ou des apologistes du national-socialisme. Reich fut finalement placé sur les listes noires hitlériennes et staliniennes dans les années 30 et il dut s’enfuir en Scandinavie, et plus tard vers les États-Unis. Ses écrits furent condamnés à la destruction par le feu tant en Allemagne qu’en Russie.
En 1939, au moment où Reich arriva aux États-Unis, il avait fait un certain nombre de grandes décou-
18
vertes scientifiques, et rapidement il attira à lui un groupe de scientifiques et médecins jeunes et enthousiastes pour 1′ aider dans son travail. La période américaine de ses recherches, qui dura jusqu’à sa mort en 1957, fut particulièrement prolifique, malgré les procès intentés à son encontre par la suite. C’est durant cette période que Reich clarifia expérimentalement et fit un usage pratique de l’énergie vitale biologique et atmosphérique qu’il nomma 1′ énergie orgonale. L’énergie de 1′ orgone, observa Reich, était une énergie réelle, physique qui irradiait des microbes, des animaux, des humains ainsi que des matières inorganiques. Elle habitait les créatures vivantes tout en existant sous une forme libre dans l’atmosphère. Elle pouvait être accumulée dans des enceintes spéciales, où 1′ on pouvait l’observer, la sentir et la mesurer.
Les expérimentations reichiennes sur l’énergie orgonale attirèrent les critiques hostiles d’une grande partie de la communauté médicale, et une campagne de diffamation diffusée par la presse déclencha une enquête de la Food and Drug Administration américaine (FDA). Cherchant à interrompre le travail de Reich, la FDA ne chercha pas à reproduire ses expériences afin de vérifier ses découvertes. Au contraire, les bureaucrates de la FDA s’appuyèrent sur des commérages et des rumeurs, ignorèrent les preuves disponibles et s’assurèrent les déclarations de témoins « qualifiés » qui n’avaient pas de réelle familiarité ou d’intérêt pour les faits scientifiques en question. De nombreuses infractions à la méthode scientifique, à l’éthique légale, morale et scientifique furent commises, les fonctionnaires et un certain nombre de psychiatres, d’analystes et de physiciens cherchant à mettre fin à son travail. Nous en savons aujourd’hui beaucoup plus sur les
19
manœuvres internes de la FDA concernant le cas de Reich, car plusieurs enquêtes approfondies sur les dossiers de la FDA ont pu être menées, en vertu du Freedom of Information Act (Loi sur la liberté de l’information). Elles sont citées dans les références. À l’origine, Reich proposa de coopérer avec les enquêteurs de la FDA. Mais ils refusèrent son offre, car ils brûlaient d’envie d’« avoir Reich », quelles que fussent les accusations, et avaient été poussés dans ce sens par divers individus haut placés dans la communauté médicale. Le Bulletin of the Menninger Clinic et le Journal of the American
Medical Association, par exemple, participèrent à la propagation de commérages et de rumeurs mensongers à propos du travail de Reich. Reich était avisé de ces actions immorales, et un bon nombre de ses collaborateurs avaient été professionnellement blessés par ces mensonges et par les actions de la FDA. À aucun moment, un seul organisme scientifique ou médical public ou privé ne tenta d’examiner ou de reproduire sérieusement ses expériences.
D’une manière compréhensible, ce genre d’attaques rendit Reich si furieux que lorsque la FDA finit par déposer une plainte contre ses activités, il refusa de se présenter devant le tribunal. afin d’agir, comme ille dit lui-même, « en tant que « défenseur » sur des sujets de recherche scientifique fondamentale sur la nature ».Au lieu de cela, il adressa une réponse comminatoire (motion de rejet) au juge. Le refus de Reich d’accorder une autorité aux tribunaux concernant la validité de ses recherches sur 1′ orgone provoqua une réaction ex ces si ve de la justice, analogue à celle que nous associons généralement
aux sociétés despotiques. Par un arrêt qui reste, autant que je sache, unique dans l’histoire américaine, la FDA requit et obtint un décret d’injonction de la Cour
20
fédérale stipulant que l’énergie orgonale «n’existait pas». Le tribunal ordonna la proscription des envois entre États de livres contenant le mot« organe». Cela incluait les livres où le mot interdit n’apparaissait que dans la préface ou dans les remarques introductives. De plus, on ordonna la destruction de tous les livres et revues de recherche parlant de l’énergie orgonale en détail et le démontage ou la destruction des appareils utilisant l’énergie (affaire n° 1056, 19 mars 1954, tribunal de district de Portland, Maine ; juge John D. Clifford, Jr) :
«INTERDITS, jusqu’à l’expurgation de toute référence à l’énergie d’ orgone2 :La Découverte de l’organe:
Vol. 1, La Fonction de l’orgasme
Vol. II, La Biopathie du cancer
La Révolution sexuelle
L’Éther, Dieu et le Diable
La Superposition cosmique
Écoute, petit homme
Psychologie de masse du fascisme
L’Analyse caractérielle
Le Meurtre du christ
Les Hommes dans l’État.
PROSCRITS et CONDAMNÉS À LA DESTRUCTION :
The Organe Energy Accumulator, lts Scientific and
Medical Use
The Oranur Experiment
The Organe Energy Bulletin
The Organe Energy Emergency Bulletin
2. Titres français pour les ouvrages traduits dans notre langue.
(N.D.T.)
21
The International Journal of Sex-Economy and Organe Research
Internationale Zeitschrift für Orgonomie Annals of the Organe lnstitute. »
Ainsi, vers la fin des années 50 et au début des années 60, les livres et revues de recherche de Reich, même ceux qui étaient « seulement » interdits, furent
périodiquement saisis par les agents de la FDA et les policiers fédéraux et brûlés dans des incinérateurs dans les États du Maine et de New York. Aucun organisme scientifique ou professionnel, aucun syndicat de journalistes ou d’écrivains ne protesta publiquement contre 1′ autodafé, ni ne vint en aide à Reich, dont le siège du laboratoire fut envahi par des agents de la FDA, qui détruisirent ses appareils à la hache. Outre les actions citées, la cour ordonna à Reich de cesser de « diffuser des renseignements » sur l’énergie d’orgone, opérant une censure efficace sur ses écrits et ses déclarations sur le sujet. Quelques années plus tard, Reich fut accusé d’outrage à la cour lorsqu’un de ses assistants commit une entorse à 1′ injonction, à un moment où Reich était à plus de mille kilomètres de là, engagé dans des travaux de terrain dans les déserts de l’Arizona. Bien qu’il se pourvût en appel jusque devant la Cour suprême, Reich perdit sa cause et fut incarcéré dans le pénitencier fédéral de Lewisburg, où il mourut en 1957. Sa mort en prison survint deux semaines avant sa libération sur parole, au moment où il anticipait avec joie sa libération et la vie en Suisse avec sa nouvelle épouse.
Quoi que nous puissions penser de la réaction de Reich à l’injonction de la justice, les principes qu’il défendait étaient très importants ; et renvoie au moins à la condamnation de Galilée prononcée par l’Église
22
catholique à penr brûlé. La leçon qu’on retint de l’époque de Galilée était qu’aucune cour, tribunal ni organisme scientifique ou religieux au monde n’avait la capacité de dire, en se basant sur des comparaisons de textes ou sur la révélation di vine, ce qui était ou n’était pas une loi naturelle. Le résultat d’une expérience ne peut être jugé par ceux qui ne l’ont jamais reproduite, et 1′ opinion dénuée de fondement de scientifiques ne vaut pas plus que l’opinion dénuée de fondement de n’importe qui d’autre, qu’il s’agisse des membres de l’Ordre des médecins américains, de 1′ Académie nationale des sciences, ou du Country Club fréquenté par le Président. Galilée enjoignait ses critiques de « regarder dans le télescope » pour vérifier ses observations par le moyen le plus simple et le plus direct. Mais ils refusèrent de le faire, arguant d’un principe moral, et ils le tournèrent en dérision. Les critiques de Reich avaient adopté la même démarche, dans leur refus inflexible de reproduire ses expériences et même, dans la plupart des cas, d’examiner les pr euves publiées. Aujourd’hui, plus de 30 années après la mort de Reich, les critiques qui se font encore le plus entendre prennent le même cheminement antiscientifique
et condamnent ce qu’ils n’ont pas personnellement lu ou étudié.
En se reposant sur ces faits historiques, il est clair que la FDA et, en fait, tous les tribunaux, institutions académiques et organismes officiels, ont abandonné à tout jamais le droit de dire quoi que ce soit sur ce que le citoyen moyen a droit ou non de faire pour ce qui concerne l’accumulateur d’énergie orgonale. La découverte de 1′ orgone est plus en sûreté entre les mains du
citoyen moyen qu’entre celles des divers politiciens, académies des sciences ou organisations de médecins. Par conséquent, ce Manuel ne s’adresse pas principalement
23
à un public d’universitaires ou de médecins. Au contraire, le cas du Dr Wilhelm Reich et de l’accumulateur d’énergie orgonale concerne directement le grand public. Comme la lumière du soleil, l’air et l’eau, l’énergie de 1′ orgone est une partie de la nature, existant partout, et qui devrait être à la disposition de tout un chacun, libre de règlements restrictifs et de contrôle. En tant qu’invention, l’accumulateur d’orgone appartient aussi désormais au domaine public, il n’est pas brevetable et ne peut subir le contrôle d’un individu ou d’une entreprise, quels qu’ils soient. En outre, il est toujours parfaitement légal pour le citoyen de construire, de posséder et d’utiliser en propre des accumulateurs d’ orgone.
Bien sûr, à ce droit se grèvent beaucoup de responsabilités puisque l’usage et l’entretien corrects d’un accumulateur posent des exigences à la fois sociales et environnementales à son propriétaire. Comme notre air, notre nourriture et notre eau, l’océan cosmique d’énergie d’ orgone est rapidement contaminé et empoisonné, et une action rapide des personnes concernées est nécessaire pour que la vie sur la planète perdure. Ce Manuel fournira une vue d’ensemble de l’énergie de l’orgone, de l’accumulateur et de sa construction et d’un usage sûr des dispositifs d’accumulation de l’orgone. Pour obtenir des détails et des données scientifiques plus précis, le lecteur est encouragé à se procurer et à examiner les ouvrages publiés et répertoriés dans la section des références et des informations.
Trois ans après la mort de Reich, les administrateurs de son domaine entreprirent la réédition de ses oeuvres. Aujourd’ hui, la majeure partie de ses livres a été rééditée, ou bien est disponible dans des bibliothèques et par d’autres sources. Un groupe de colla borateurs de Reich
a aussi fondé l’ American Colle ge of Orgonomy et, en
24
1967, a édité la première livraison du Journal of Orgonomy. Depuis lors, l’intérêt pour les travaux de Reich a augmenté progressivement et beaucoup de nouveaux travaux de vérification de ses découvertes sur l’énergie d’orgone et sur l’accumulateur ont été menés. Il existe désormais des cours d’université consacrés à la vie et aux travaux de Reich ; et il a fait l’objet de nombreux comptes rendus, biographies et films. Une jeune génération de scientifiques et de praticiens de la santé est en train de redécouvrir Reich, et de nouvelles revues consacrées à la recherche sur 1′ orgone ou aux fonctions bioénergétiques sont apparues aux États-Unis, en Allemagne, en France, en Italie, en Angleterre, au Canada et au Japon. Une des études majeures sur l’accumulateur
réalisée en Allemagne est résumée dans l’annexe. Les tentatives pour tuer la découverte de l’ orgone ont échoué.
25
PREMIÈRE PARTIE
La biophysique
de
l’énergie orgonale
Qu’est-ce que l’énergie d’orgone?
L’énergie orgonale est 1′ énergie de la vie cosmique, vitale, la force créatrice fondamentale connue depuis longtemps des gens en contact avec la nature et pressentie par les spécialistes des sciences naturelles, mais désormais identifiée et expliquée physiquement. L’ orgone fut découvert par le Dr Wilhelm Reich qui identifia un grand nombre de ses propriétés fondamentales. Par exemple, l’énergie de l’orgone rayonne de toute substance vivante et non vivante qu’elle charge. Elle peut aussi aisément pénétrer toutes les formes de la matière, bien qu’à des vitesses plus ou moins grandes. Tout matériau agit sur l’orgone en l’attirant et en l’absorbant, ou bien en le repoussant ou en le réfléchissant. L’orgone peut être vu, mesuré et photographié. C’est une énergie réelle, physique et non une simple force métaphysique, hypothétique.
L’ orgone existe aussi sous une forme libre dans 1′ atmosphère et dans le vide de l’espace. Il est excitable, compressible et spontanément pulsatile, c’est-à-dire doté d’un pouvoir d’expansion et de contraction. La charge orgonale dans un environnement ou une substance donné(e) varie avec le temps, généralement d’une
29
manière cyclique. L’ orgone est surtout attiré par les êtres vivants, par l’eau et par lui-même. L’énergie orgonale peut, d’une manière établie, s’écouler en un courant (flux) d’un endroit à un autre dans l’atmosphère, mais énéralement elle suit un flux d’est en ouest, évoluant avec la rotation de la Terre, mais un peu plus rapidement que celle-ci. C’est un médium doué d’ubiquité, un océan cosmique d’énergie dynamique, mouvante, qui lie l’univers physique dans son intégralité ; toutes les créatures vivantes, les systèmes météorologiques et toutes les planètes réagissent à ses pulsations et à ses mouvements.
L’orgone est lié aux autres formes d’énergie, tout en étant très différent d’elles. Il peut, par exemple, communiquer une charge magnétique à des conducteurs ferromagnétiques, mais il n’est pas magnétique en lui-même. Il peut de même communiquer une charge électrostatique à des isolants mais il n’est pas non plus entièrement électrostatique par nature. Il réagit à la présence de matériaux radioactifs, ou à un électromagnétisme trop puissant, par un important dérangement d’une manière très semblable à celle d’un protoplasme irrité. Il peut être détecté par des compteurs Geiger spécialement adaptés. L’ orgone est aussi le médium à travers lequel les perturbations électromagnétiques sont transmises, à la manière du vieux concept d’éther, bien qu’il ne soit pas de nature électromagnétique en lui-même.
Les courants d’énergie orgonale dans l’atmosphère terrestre induisent les changements dans la circulation de 1′ air ; les fonctions de 1′ orgone atmosphérique sont à la base de la formation de tempêtes potentielles et influent sur la température, la pression et l’humidité de 1′ air. Les fonctions de 1′ énergie de 1′ orgone cosmique apparaissent aussi à l’oeuvre dans l’espace, où elles affectent les phénomènes gravitationnels et solaires.
30
Cependant, l’énergie de l’orgone libre de masse n’est aucun de ces facteurs physico-mécaniques, ni même la somme de ceux-ci. Les propriétés de l’énergie orgonale proviennent plus de la vie elle-même, très proche en cela de l’ancienne notion de force vitale, ou d’élan vital1 ; toutefois au contraire de ces anciennes notions, 1′ orgone a aussi été découvert comme existant sous une forme exempte de masse, dans 1′ atmosphère et l’espace. C’est l’énergie vitale cosmique, primordiale, primaire alors que toutes les autres formes d’énergie sont secondaires par nature.
Dans le monde vivant, les fonctions de l’énergie orgonale sont à la base des processus vitaux majeurs : la pulsation, l’écoulement et la charge de l’orgone biologique déterminent les mouvements, les actions et le comportement du protoplasme et des tissus, aussi bien que de la force des phénomènes « bioélectriques ». L’émotion est le flux et le reflux, la charge et la décharge de l’orgone à l’intérieur de la membrane d’un organisme, tout comme le temps qu’il fait est le flux et le reflux, la
charge et la décharge de l’orgone dans l’atmosphère. Autant 1′ organisme que le climat répondent au caractère et à l’état dominants de l’énergie vitale. Les fonctions de 1′ énergie orgonale transparaissent à travers 1′ intégralité de la création, dans les microbes, dans les animaux, les nuages de tempête, les cyclones et les galaxies. L’énergie de l’orgone ne charge et n’anime pas seulement le monde naturel ; nous sommes immergés dans un océan d’orgone, comme un poisson l’est dans l’eau. Plus encore, il est le médium qui communique émotion et perception, à travers lequel nous sommes connectés au
cosmos et apparentés avec tout ce qui est vivant.
1. En français dans le texte. (N.D.T.)
31
La découverte par Wilhelm Reich de l’énergie orgonale, et l’invention de l’accumulateur d’orgone
Le travail initial de Reich sur la question de l’ énergie biologique commença dans les années 20, lorsqu’il était l’élève de Sigmund Freud, l’inventeur de la psychanalyse. Les premières théories de Freud sur le comportement humain traitaient en termes métaphysiques de l’énergie des pulsions qu’il avait nommée la libido. Alors que par la suite Freud et la plupart des autres analystes cessèrent d’utiliser ce terme, Reich y vit un concept très utile ; et il continua à chercher des preuves de l’existence de cette force qui gouverne l’émotion, le comportement et la sexualité humaines.
Les nombreux travaux cliniques de Reich l’ amenèrent à observer des flux ou courants végétatifs de l’ énergie émotionnelle dans le corps, qui apparaissent chez les individus en bonne santé lors des moments de grande décontraction, comme après une forte libération d’émotion, ou après un orgasme génital très gratifiant.
L’expression de l’émotion libre, non inhibée, l’excitation sexuelle naturelle et la gratification au cours d’un orgasme ont été identifiées par Reich comme des
33
expressions sans entraves d’un mouvement énergétique dans le corps. Lorsque l’individu éprouve une grande douleur, telle que les traumatismes de 1′ enfance, lorsque les émotions ont été sévèrement réprimées et retenues («un garçon ne pleure pas»,« une fille ne se met pas en colère»), ou lorsqu’on éprouve une stase et une privation sexuelle chronique, le système nerveux et la musculature en entier participent conjointement au processus de suppression émotionnelle ou à l’évitement de la sensation. Cette « contention » de la sensation s’ accompagne aussi d’un retrait plus ou moins grand d’angoisse vis-à-vis des situations agréables voire potentiellement agréables, qui sinon provoqueraient les sensations réprimées et déplaisantes. Reich observa que, lorsque ce type de réaction à la sensation et au plaisir devenait chronique, l’individu connaissait également un raidissement et une désensibilisation chronique de son corps, accompagnés d’une réduction de la respiration et de la capacité au plein contact avec la réalité.
Ce cuirassement neuromusculaire chronique, comme Reich 1′ a nommé, n’était pas une condition naturelle, bien qu’il eût une fonction rationnelle de survie face à des situations douloureuses et traumatiques. Toutefois, quand le cuirassement devenait chronique, tel un mode de vie, il finissait par entraver le fonctionnement biologique naturel de l’individu et affecter sa conduite même lors de circonstances peu susceptibles de causer une douleur ou un choc. Le cuirassement perpétuait efficacement les conduites d’évitement du plaisir et les attitudes de déni face aux émotions. Les craintes profondément ancrées et les pressions visant à se conformer à la forme de vie sociale cuirassée dominante empêchaient généralement l’individu de tendre vers la bonne
santé émotionnelle ou de prendre des dispositions
34
efficaces pour modifier sa situation. Le gros des premiers écrits de Reich mettait 1′ accent sur ces questions sociales, sexuelles et émotionnelles.
Reich soutenait aussi que l’orgasme génital hétérosexuel a un rôle régulateur central dans l’économie de l’énergie de la personne comme moyen de décharger périodiquement la tension bioénergétique accumulée. Plus intense est la décharge orgasmique de la bioénergie accumulée, plus on en ressent ensuite la gratifiante, relaxante et agréable expansion. En revanche, lorsque les pulsions sexuelles et autres émotions sont chroniquement frustrées, endiguées, réprimées et refoulées, une forte tension interne peut s’élever jusqu’à atteindre un point d’explosion, avec apparition de symptômes névrotiques et de pulsions sadiques. Reich mit au point une technique thérapeutique pour libérer ses patients de l’endiguement de 1′ énergie émotionnelle, technique qui aboutissait à la libération des sensations depuis longtemps enfouies et à une plus grande capacité de plaisir dans la vie, en particulier au plaisir génital. À mesure que ses patients intégraient une meilleure santé sexuelle et qu’ils constataient une augmentation de la gratification génitale, il observa que leurs symptômes névrotiques disparaissaient d’autant plus que la quantité d’émotion endiguée et la tension sexuelle se réduisaient. Certaines des premières contributions de Reich à la théorie et à la technique psychanalytiques furent les bienvenues. Mais à mesure qu’il se concentrait sur les conséquences de la maltraitance infantile et la répression sexuelle, les analystes les plus conservateurs le rejetèrent puis 1′ attaquèrent. Reich finit par abandonner la psychanalyse et il articula son travail autour du nouveau terme d’Économie sexuelle.
Très tôt les premières observations de Reich sur le
35
comportement, les émotions, l’orgasme et les sensations d’écoulement végétatif militaient fortement en faveur de la nature réelle, tangible de 1′ énergie émotionnelle. Plus tard, il utilisa des millivoltmètres sensibles pour confirmer ce point de vue et pour quantifier les courants d’énergie bioélectrique et leurs corrélats émotionnels. Toutefois, il était convaincu que les très faibles niveaux de l’activité bioélectrique observés ne pouvaient pas entièrement expliquer les forces énergétiques puissantes observées dans les conduites humaines. Cela fut particulièrement évident à propos des troubles psychiques immobilisant chroniques observés chez les malades mentaux catatoniques et autres patients totalement repliés sur eux-mêmes. Quand leurs émotions finissaient par lâcher, ces patients éprouvaient une immense effusion de tristesse ou de rage. Ensuite, ils ressentaient aussi une étonnante relaxation de la musculature, un approfondissement spontané de leur respiration et un retour à une lucidité plus en prise avec la réalité. Dans tous ces cas, 1′ énergie émotionnelle du patient était étouffée et contrainte jusqu’à ce qu’elle finisse par se libérer dans 1′ environnement clinique. Ces observations d’entrave et de libération de l’énergie furent renforcées par des observations parallèles sur la fonction de décharge de l’orgasme. À partir de ces diverses observations, la question de savoir comment et où 1′ organisme puisait son énergie émotionnelle et de sa nature exacte, devint de plus en plus importante.
C’est lorsqu’il parvint à ce stade dans sa recherche que Reich fut obligé de fuir 1′ Allemagne et de gagner la Scandinavie, après l’accession d’Hitler au pouvoir. En Norvège, Reich chercha le moyen de confirmer son modèle de fonctionnement humain. Le plaisir, observat- il, se traduisait par une augmentation de la charge bio-
36
électrique à la surface de la peau, alors que l’angoisse s’accompagnait d’une perte de cette même charge bioélectrique périphérique. Les personnes présentant une respiration profonde et une posture détendue donnaient généralement des mesures plus élevées sur le millivoltmètre que les personnes contractées, angoissées et fortement cuirassées, qui avaient des antécédents de traumatismes, de maltraitance, d’émotions refoulées et de sexualité non gratifiante. À mesure que l’enfant accédait à l’âge adulte et s’habituait ou était conditionné à des comportements de recherche du plaisir ou d’évitement du plaisir (recherche de la douleur), la charge de sa peau et d’autres mesures physiologiques reflétaient une charge énergétique correspondante plus ou moins élevée. Ce mouvement de l’organisme « d’allant » ou de « retrait » vis-à-vis du monde, expliquait il, était le résultat des antécédents de chacun. La vie allait naturellement vers le plaisir, mais elle s’écartait de la douleur. L’expérience chronique de la douleur finissait par cuirasser l’ organisme et rendre difficile à l’individu de s’ouvrir vers le monde extérieur, vécu comme douloureux. À partir de cette série d’observations capitales, il postula qu’un processus analogue pouvait être reproduit et observé chez des organismes plus primitifs comme le serpent, le ver de terre et même dans l’amibe microscopique.
Reich nota que l’amibe ne possédait pas de « système nerveux » ou de « cerveau » comme les animaux supérieurs, et que malgré cela elle se gonflait ou se rétractait vis-à-vis de son environnement d’une manière semblable à celle des animaux supérieurs. Il pensa qu’un grand nombre des fonctions attribuées au cerveau étaient en fait les fonctions de processus du corps tout entier, impliquant la participation du système nerveux autonome, mais qu’elles étaient principalement le
37
produit de forces énergétiques qu’il avait observées dans un cadre clinique et de laboratoire. Ces courants d’ énergie bioélectrique, raisonna-t-il, fonctionnaient de la même manière dans toutes les créatures vivantes, et il chercha à vérifier cette idée par des mesures au millivoltmètre pendant les états d’expansion et de contraction de l’amibe. Reich alla à 1′ Institut de microbiologie de l’université d’Oslo et chercha à obtenir une culture d’amibes. On lui répondit qu’on ne conservait jamais ces sortes d’organismes simples puisqu’on pouvait les cultiver directement à partir d’infusions de mousse ou d’herbe. Reich connaissait parfaitement la théorie des germes aériens mais il fut surpris d’entendre cela, car cette théorie n’avait pas jusqu’alors été utilisée pour expliquer la genèse de microbes plus complexes comme l’amibe ou la paramécie. Par exemple, ces microbes plus complexes ne peuvent pas être cultivés à partir de l’air.
Reich prépara les infusions de mousse et d’herbe mais se livra aussi à des observations microscopiques prolongées et minutieuses du processus à partir duquel se développe l’amibe. Sur les brins d’herbe, il ne vit pas de spores se gonfler jusqu’à devenir de nouvelles amibes. Au lieu de cela, il observa que la mousse et l’herbe se désintégraient elles-mêmes en de petites vésicules bleu-vert. En quelques jours, les minuscules vésicules se développaient et s’agglutinaient puis une nouvelle membrane se formait autour de cet amas ; l’amas de vésicules ondulait et était animé de pulsation à l’intérieur de la membrane durant un certain temps et, finalement, le tout se déplaçait par ses propres moyens, s’étant transformé en une nouvelle amibe. De plus, Reich observa que lorsqu’on laissait un certain nombre de matières, aussi bien organiques qu’inorganiques, se désintégrer et gonfler dans une solution nutritive et
38
L’énergie orgonale et l’accumulateur d’orgone stérile, elles donnaient naissance à ces minuscules vésicules bleu-vert. Ces observations furent accueillies avec scepticisme par les microbiologistes de l’université et Reich développa une série de rigoureux tests de contrôle pour répondre à ces objections et vérifier encore plus clairement le caractère observable du processus. Ces procédures de contrôle impliquaient de longues cuissons à l’autoclave des solutions nutritives, et de la chauffe à la flamme, jusqu’à l’incandescence, des matières immergées ensuite dans ce milieu stérile et nutritif. Ses procédures de contrôle et ses observations sur cette question furent répétées et confirmées par d’autres scientifiques de l’époque et furent présentées à
l’Académie des sciences française en 1938. Mais cela ne suffit pas à satisfaire ses détracteurs qui refusèrent sans vergogne de reproduire les expériences, tout en l’ attaquant simultanément dans la presse norvégienne.
Reich utilisait de très forts grossissements, autour de 3 500 à 4 000 fois, mais non les colorants ou les procédures habituels de la microchirurgie qui tuent la vie du spécimen. Cette manière d’opérer faisait que les préparations de Reich étaient très différentes de celles du microbiologiste moyen qui, aujourd’hui encore, continue à tacher et à tuer ses préparations avec une ferveur
religieuse et ne voit aucun intérêt à observer des microbes vivants au microscope optique grossissant plus de 1 000 fois. Or, au microscope électronique, on ne peut pas obtenir d’images standard de spécimens vivants.
Reich donna un nouveau nom à cette vésicule microscopique inhabituelle qu’il avait découverte : le bion. Des bions d’une grandeur, forme et mobilité similaires pouvaient être vus au microscope optique lorsque des matières diverses étaient soumises à un lent processus
39
de gonflement et de désintégration, ou quand des substances étaient chauffées jusqu’à 1′ incandescence puis immergées dans des solutions nutritives stériles. La cuisson, la stérilisation ou la chauffe au rouge incandescent des échantillons n’éliminaient pas les bi ons des cultures, mais pouvaient en fait les libérer en plus grands nombres. Reich étudia aussi au microscope le processus de désintégration et de décomposition d’ aliments et nota que des processus bioneux similaires étaient à 1′ œuvre. Les bions présentaient une couleur bleutée et l’on observait de même des effets d’énergie rayonnante. C’est au cours de ces observations microscopiques des bions que Reich découvrit la radiation orgonale, et plus tard, le principe de l’accumulateur d’ orgone.
Tout comme ses découvertes sur le comportement humain, les expérimentations de Reich sur le bion sont beaucoup trop complexes et importantes pour qu’on puisse les relater entièrement ici ; mais on peut noter qu’elles ont été largement reproduites par divers scientifiques de par le monde. La microbiologie classique actuelle a fait des découvertes qui confirment l’ existence de petites vésicules très semblables, même si 1′ on doit toutefois admettre l’antériorité des découvertes de Reich. Ses découvertes sur les bions résolurent aussi deux énigmes parallèles : 1′ origine des protozoaires dans la désintégration de tissus de plantes mortes, et les origines des cellules cancéreuses protozoïques dans les tissus énergétiquement (émotionnellement) morts du corps humain. Reich observa des processus similaires à l’oeuvre aussi bien dans l’herbe morte que dans les tissus d’animaux moribonds: la désintégration en bions suivie par une réorganisation spontanée des bions sous la forme de protozoaires. Dans les deux cas, plantes ou tissus, Reich affirma que le processus était provoqué par la
40
L’énergie orgonale et l’accumulateur d’organe perte de la charge en énergie vitale des tissus, suivie de leur putréfaction et de leur désintégration.
Une préparation bioneuse spéciale, faite à partir de sable de plage pulvérisé, chauffé à incandescence et immergé dans une solution nutritive stérile, produisait un puissant phénomène d’énergie irradiante. Les laborantins contractaient des conjonctivites s’ils observaient trop longtemps les préparations, de même qu’on pouvait provoquer une inflammation de la peau en plaçant la solution bioneuse près de la peau durant un certain temps. À force de travailler pendant de longues heures dans le laboratoire, Reich bronzait fortement à travers ses vêtements au milieu de l’hiver. La radiation communiquait une charge magnétique aux appareils de fer ou d’acier voisins, et une charge statique aux isolants situés à proximité, tels que les gants en caoutchouc. Les films photographiques placés dans les placards de métal du laboratoire se voilaient spontanément. Il nota que quelle que fût la radiation bioneuse, elle était rapidement attirée par les métaux et aussi promptement rejetée au loin, ou dissipée dans l’air environnant. En revanche, les matières organiques absorbaient cette radiation et la gardaient en elles. Les tentatives d’identifier la nouvelle radiation à 1′ aide des détecteurs traditionnels de radiation nucléaire ou électromagnétique échouèrent. Reich nota aussi que 1′ air des pièces contenant ces cultures spéciales de bions donnait une impression de « lourdeur » ou de charge. Observé la nuit, dans le noir complet, 1′ air était visiblement scintillant et luisait d’une énergie palpitante. Il tenta de capter 1′ énergie irradiant de ces cultures bioneuses dans des enceintes cubiques spéciales doublées intérieurement de feuilles métalliques, dont il espérait qu’elles réfléchiraient et piégeraient les radiations contenues à 1′ intérieur. Or, à sa grande
41
surprise, il constata que la radiation était encore présente dans l’enceinte expérimentale même après qu’on eut ôté les cultures bioneuses. En fait, il était impossible de « chasser » la radiation observée. L’enceinte spéciale doublée de métal paraissait extraire de l’air la même forme de radiation précédemment observée comme provenant des cultures bioneuses.
Reich finit par être convaincu que les enceintes spéciales captaient une forme atmosphérique libre de la même énergie qu’il avait observée comme provenant des organismes vivants. Il nomma cette nouvelle énergie qu’il venait de découvrir l’orgone, et il développa des moyens d’amplifier les effets d’accumulation de l’énergie de l’enceinte, principalement en multipliant les
couches de métal et de matières organiques. Il n’utilisa aucune électricité, aucun magnétisme, aucun électromagnétisme ni aucune radiation nucléaire dans ces structures d’accumulation, qui étaient entièrement passives de conception. Ces enceintes spéciales furent dès lors appelées accumulateurs d’énergie orgonale.
Il est impossible d’exposer ici l’ensemble des découvertes cliniques du Dr Reich, ses expériences sur la bioélectricité, les bions, la biogenèse, les origines de la cellule cancéreuse et sa découverte de l’énergie de l’orgone et de l’accumulateur d’énergie orgonale, mais on peut en résumer quelques points. Il a établi que l’accumulateur d’orgone a des effets positifs sur la vie des plantes et des animaux exposés à la force de la vie concentrée qu’on y trouve. Il a aussi découvert et décrit de nombreux effets quantifiables sur les propriétés physiques de 1′ air ou d’autres matières chargées à l’intérieur de 1′ accumulateur. Reich et ses collaborateurs ont publié un grand nombre d’articles de recherche sur l’accumulateur d’orgone, ses propriétés physiques inhabituelles
42
L’énergie orgonale et l’accumulateur d’orgone et ses effets bioénergétiques positifs. Ces effets ont été confirmés d’une manière répétée et une tradition de
recherche sur la biophysique de l’ orgone perdure jusqu’à ce jour. Nous pouvons répertorier ici brièvement quelques-unes des propriétés connues de 1′ énergie de 1′ orgone et des effets de 1′ accumulateur d’énergie orgonale.
Propriétés de l’énergie de l’orgone :
a) L’ubiquité- elle emplit tout l’espace.
b) Elle est sans masse ; elle est cosmique, primordiale par nature. c) Elle pénètre toute matière, mais à des vitesses différentes. d) Elle pulse spontanément, se dilate et se contracte, et s’écoule avec les caractéristiques d’une onde giratoire. e) Elle est directement observable et mesurable.
f) Elle est négativement entropique.
g) Elle présente une forte affinité réciproque avec l’eau.
h) Elle est accumulée naturellement par les organismes vivants à travers les aliments, l’eau, la respiration et la peau.
i) On observe un phénomène d’excitation et d’attraction mutuelles de courants d’énergie d’orgone séparés ou de systèmes séparés chargés d’orgone.
j) Elle peut être excitée par les énergies secondaires (nucléaire, électromagnétique, étincelles électriques, friction).
Effets physiques d’une forte charge d’orgone:
k) Légère augmentation de la température de l’air par rapport à l’environnement.
1) Augmentation du potentiel électrostatique, avec un taux de décharge électro scopique plus lent par rapport à 1′ environnement.
43
et ses effets bioénergétiques positifs. Ces effets ont été confirmés d’une manière répétée et une tradition de recherche sur la biophysique de l’ orgone perdure jusqu’à ce jour. Nous pouvons répertorier ici brièvement quelques-unes des propriétés connues de 1′ énergie de 1′ orgone et des effets de 1′ accumulateur d’énergie l’orgonale.
Propriétés de l’énergie de l’orgone :
a) L’ubiquité- elle emplit tout l’espace.
b) Elle est sans masse ; elle est cosmique, primordiale par nature.
c) Elle pénètre toute matière, mais à des vitesses différentes.
d) Elle pulse spontanément, se dilate et se contracte, et s’écoule avec les caractéristiques d’une onde giratoire.
e) Elle est directement observable et mesurable.
f) Elle est négativement entropique.
g) Elle présente une forte affinité réciproque avec l’eau.
h) Elle est accumulée naturellement par les organismes vivants à travers les aliments, l’eau, la respiration et la peau.
i) On observe un phénomène d’excitation et d’attraction mutuelles de courants d’énergie d’orgone séparés ou de systèmes séparés chargés d’orgone.
j) Elle peut être excitée par les énergies secondaires (nucléaire, électromagnétique, étincelles électriques, friction).
Effets physiques d’une forte charge d’orgone:
k) Légère augmentation de la température de l’air par rapport à l’environnement.
1) Augmentation du potentiel électrostatique, avec un taux de décharge électro scopique plus lent par rapport à 1′ environnement.
43
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D »ORGONE
rn) Augmentation du taux d’humidité et diminution du taux d’évaporation par rapport à l’environnement.
n) Mesure erratique du bruit de fond des effets d’ionisation dans les tubes à vide Geiger-Müller.
o) Effets ionisants à l’intérieur de tubes à vide non ionisables (jusqu’à 0,5 flill de pression).
p) Capacité de contrarier et d’absorber l’électromagnétisme. Effets biologiques d’une forte charge d’orgone:
q) Vagotonicité générale, effet d’expansion sur le système entier.
r) Sensations de picotements et de chaleur à la surface de la peau.
s) Augmentation de la température interne et externe, rougissement.
t) Modération de la tension artérielle et du pouls.
u) Accroissement du péristaltisme, approfondissement de la respiration.
v) Accroissement de la germination, du bourgeonnement, de la floraison et de la fructification des plantes.
w) Accroissement de la cicatrisation des tissus, de la réparation et de la guérison des blessures, démontré par des études sur les animaux et des expériences cliniques sur 1 ‘être humain.
x) Accroissement de la force du champ, de la charge, de l’intégrité des tissus et de l’immunité.
y) Augmentation du niveau d’énergie, d’activité, et de vitalité.
44
Lien L’énergie orgonale et l’accumulateur d’orgone
45
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D’ORGONE
Accumulateur à 3 couches dans le laboratoire de l’auteur.
En bas à gauche, se trouve un chargeur à 10 couches, raccordé
à une tuyère. Ce chargeur est habituellement placé à l’intérieur
du grand accumulateur, sous un banc en bois.
46
Démonstration objective de l’existence de l’énergie de l’orgone
Diverses techniques ont été développées au fil des années pour décrire, mesurer et matérialiser 1′ énergie de l’orgone. Ces techniques sont ici brièvement inventoriées. Pour plus de détails, le lecteur intéressé pourra se référer à la bibliographie.
A) Champs bioélectriques : Reich identifia divers phénomènes bioélectriques qui, à son sens, prouvaient l’existence d’un courant d’énergie plus puissant à l’œuvre dans le corps. Les petits courants milli voltaïques de « nature bioélectrique », affirma-t-il, ne sont qu’une petite partie de ce fort courant corporel, qu’ il identifia comme étant de nature à la fois émotionnelle et
sexuelle, et qu’il identifia objectivement plus tard en tant qu’énergie de l’orgone.
B) Effets rayonnants des cultures de bions : Les cultures spéciales de bions dérivées de sable de mer mettent un puissant rayonnement qui peut être senti et vu dans une chambre noire. Ce rayonnement n’agit pas sur les instruments destinés à la détection des énergies
47
nucléaire ou électromagnétique.
De plus, ce rayonnement peut voiler un film, communiquer une charge statique à des isolants et une charge magnétique à des instruments de laboratoire en acier.
C) Observations en chambre noire et en atmosphère, 1 ‘orgonoscope : Reich observa et répertoria aussi divers phénomènes visibles qui pouvaient être vus après accommodation des yeux à l’obscurité dans l’air des chambres noires. Il observa des scintillements semblables à des formes brumeuses et des luminescences dansantes sous la forme de points de lumière gros comme des têtes d’épingles ; et élabora de nombreuses méthodes qui démontraient leur nature réelle. Une de ces techniques nécessita la mise au point d’un nouvel instrument, l’orgonoscope, utilisant des tubes creux, des lentilles optiques et un écran fluorescent afin de grossir les divers phénomènes subjectifs lumineux. Il construisit aussi de grands accumulateurs d’organe de la dimension d’une pièce, qui permirent d’amplifier et de clarifier un grand nombre des effets observés. Il identifia une unité d’ orgone corpusculaire particulière dont le comportement habituel changeait selon les facteurs météorologiques et cosmiques. Il observa aussi ces particules macroscopiques en plein jour dans le ciel à 1′ œil nu, comme un phénomène courant, visible par la plupart des gens une fois qu’on le leur avait montré. Il observa que la terre possédait sa propre enveloppe d’énergie orgonale, ou champ d’énergie, tout comme les créatures vivantes dans leur individualité.
D) Photographies sensibles aux rayons X : Reich observa que le phénomène du « fantôme » causé par les rayons X (brouillage inexpliqué et spontané des films sensibles aux rayons X) pouvait s’expliquer comme effet du rayonnement de l’ orgone, ou énergie vitale. Il
48
Démonstration objective de l’existence de l’énergie de l’orgone publia plusieurs photos où ces fantômes avaient été intentionnellement créés par 1 ‘excitation de 1′ énergie orgonale dans le champ de 1’ émetteur de rayons X.
E) Les photographies en lumière visible : Reich observa que le rayonnement particulier des cultures de bions pouvait voiler un film entreposé dans une armoire métallique voisine. Un cristallisoir de bions rayonnants placés directement sur le film donnait aussi une image de ce cristallisoir et de son contenu. Plus récemment Thelma Moss, de l’UCLA, a montré qu’on pouvait réaliser des photographies d’un champ d’énergie vitale sans stimulation électrique (comme par les techniques de Kirlian) par augmentation du champ d’énergie ; des objets vivants placés directement sur un film pendant quelques jours à 1′ intérieur d’un accumulateur d’ orgone, dans les conditions appropriées, donnent une image.
F) L’appareil à mesurer le champ d’énergie orgonale : Reich mit au point cet appareil pour mesurer la force des champs d’énergie. Constitué d’une bobine
Tesla et de plaques de métal spéciales pareilles à celles d’un accumulateur, l’appareil peut quantifier les différences de niveaux d’énergie entre des personnes ou des objets.
G) Le démonstrateur de la pulsation d’énergie orgonale : Reich démontra que les pulsations du champ énergétique d’une grosse sphère métallique pouvaient mettre en mouvement un petit pendule organique/métallique, suspendu à proximité.
H) La différence de température de l’accumulateur (To-T) : un accumulateur produit spontanément une température légèrement supérieure à celle de son
environnement ou d’une enceinte de contrôle, par beau temps ensoleillé, quand la charge orgonale de la surface de la Terre à 1′ endroit considéré est forte. L’effet dis pa-
49
raît par temps orageux et pluvieux, lorsque la charge orgonale à la surface de la Terre est faible (mais forte dans l’atmosphère). Les résultats de cette expérience sur la température, qui a été reproduite à de nombreuses reprises, démontrent que l’énergie orgonale fonctionne à l’inverse de la seconde loi de la thermodynamique.
1) Les effets électrostatiques de l’accumulateur :
Un électroscope maintenu dans un accumulateur d’organe dissipera sa charge plus lentement qu’un autre identique placé à l’air libre ou dans une enceinte de contrôle. Un électroscope partiellement chargé ou non chargé statiquement qu’on a placé dans un accumulateur peut parfois se charger tout seul spontanément. Comme pour 1′ effet de différence de température, les effets électrostatiques disparaissent par temps pluvieux ou couvert, c’est -à-dire lorsque la charge orgonale de la surface de la Terre à 1′ endroit considéré est faible.
J) Les effets de suppression/amplification de l’ionisation causés par l’accumulateur : Les tubes et compteurs Geiger-Müller chargés dans un accumulateur très puissant pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois ont tendance à rester « morts » durant une certaine période, mais finissent parfois par fournir un enregistrement irrégulier du bruit de fond. Les tubes à vide spéciaux, que Reich avait construits et nommés tubes vacor2 (qui imitent la conception du tube Geiger-Müller mais sont vidés bien en dessous du niveau où une ionisation est possible3) commenceront par ne fournir aucune mesure lorsqu’ils seront couplés à un détecteur de radiation. Après avoir été chargés durant des semaines ou des mois dans un très puissant accumulateur d’orgone, ces 2.
Vacuum orgone = orgone dans le vide. (N.D.T.)
3. Moins de 0,5J..lm. (N.D.T.)
50
Démonstration objective de l’existence de l’énergie de l’orgone mêmes tubes vacor commenceront à fournir des mesures par minute très élevées du bruit de fond et cela même à des voltages d’excitation très faibles. Les résultats de cette expérience vont à 1′ encontre de 1′ interprétation classique de l’effet d’ionisation dans un tube GeigerMüller et, par conséquent, de l’interprétation particulaire classique du déclin de l’activité de la radioactivité.
K) L’effet d’évaporation de l’eau de l’accumulateur (EVo-EV) : Des études plus récentes ont suggéré que l’intérieur d’un accumulateur a tendance à attirer une humidité sensiblement plus importante et à empêcher l’évaporation de l’eau d’un récipient ouvert qu’on y a placé. Comme tous les autres phénomènes causés par l’accumulateur, cet effet diminue ou disparaît aussi par temps pluvieux.
L) La pulsation énergétique de 1 ‘atmosphère et le potentiel orgonal inverse : À partir des observation des caractéristiques thermiques, électro scopiques et ionisantes de l’accumulateur d’orgone, Reich identifia un modèle ayant valeur de loi à un cycle énergétique régulier à l’œuvre dans l’atmosphère et le champ d’énergie de la terre. Ses observations menèrent à l’identification d’un potentiel inverse en fonctionnement dans l’énergie orgonale, qui va à l’encontre des principes de la thermodynamique, et qui expliquait pourquoi les systèmes orgonaux naturels (organismes, systèmes climatiques,
planètes) gardent une concentration d’énergie plus élevée que leur environnement immédiat. Le plus fort de deux systèmes orgonaux pompera l’énergie du système le plus faible, et augmentera son propre potentiel ou sa propre charge jusqu’à ce que le système le plus faible soit épuisé ou bien qu’un certain niveau de capacité maximum soit atteint. Par la suite, une décharge pourra avoir lieu. Par un temps ensoleillé et clair, la charge
51
orgonale à la surface de la Terre à l’endroit considéré est assez forte et dans un état d’expansion empêchant la formation de nuages. Quand prévaut un temps couvert et orageux, la charge d’orgone sur la surface terrestre est faible, alors que la charge de l’atmosphère est forte et dans un état de contraction générale. Cette perte de charge de la surface de la terre par temps pluvieux ralentit 1′ activité des créatures vivantes et les accumulateurs ne fonctionnent pas bien à ces moments-là.
M) Le millivoltmètre : Presque tous les objets et organismes placés dans un environnement donné, incluant l’air, l’eau et la terre elle-même, ont une charge qui croîtra et diminuera d’une manière cyclique ou pulsative, rythmée sur les conditions cosmiques et météorologiques. Chez les créatures vivantes, de hauts potentiels produisent des périodes de plus grande activité physique et émotionnelle alors qu’à de bas potentiels correspondront des périodes d’activité moindre. Dans la nature, de hauts potentiels atmosphériques indiquent des conditions nuageuses avec des orages plus violents alors qu’un haut potentiel de la Terre indiquera des périodes d’absence de nuages. Les courants infimes sont d’excellents indicateurs permettant de prévoir des processus biologiques et environnementaux puissants, mais sont en eux-mêmes trop faibles pour être des agents moteurs.
Reich, ainsi que d’autres chercheurs qui ont examiné ces potentiels de faible voltage (comme H. S. Burr), les ont considérés comme des indicateurs de phénomènes naturels omniprésents plus puissants qui, énergétiquement, reliaient entre eux le Soleil, la Lune, la Terre, les systèmes climatiques et toutes les créatures vivantes.
N) Les études sur l’augmentation de la croissance des plantes : On observe des taux de croissance supérieurs et une production de fruits plus abondants sur les
52
Démonstration objective de l’existence de l’énergie de l’orgone graines et les plantes convenablement chargées dans un accumulateur. C’est une des expériences les plus parlantes et les plus largement reproduites avec l’accumulateur d’ orgone. Dans mes propres essais, j’ai observé la multiplication par six de la longueur des germes du haricot mung à l’intérieur d’un fort accumulateur, par rapport à un groupe de germes témoin. Les taux de germination,
de croissance, bourgeonnement, floraison et fructification peuvent être augmentés par la charge des graines ou des plantes naissantes en les mettant directement dans un accumulateur. Les graines peuvent être directement mises à germer dans l’accumulateur, ou chargées durant quelques heures, jours ou semaines avant d’être plantées. Les effets d’augmentation de croissance peuvent aussi être obtenus lorsque seule l’eau est chargée et ensuite fournie aux plantes à l’extérieur de 1′ accumulateur.
0) Les études sur les animaux non humains: On a réalisé des études contrôlées sur les effets de la radiation d’orgone provenant d’un accumulateur sur des souris cancéreuses et des souris blessées. Ces études confirment généralement les premiers arguments de Reich selon lesquels les tissus dotés d’une forte charge énergétique cicatrisent plus rapidement et les tumeurs se développent plus lentement, ou ne se développent pas, par rapport à des tissus énergétiquement affaiblis. Ces découvertes invalident plusieurs aspects de la théorie de
l’ADN sur la différenciation cellulaire, laquelle semble obéir plus directement à l’influence structurante du champ énergétique vital propre de 1′ organisme.
P) Les études sur l’humain : En dehors de ces essais cliniques exécutés par Reich et ses collaborateurs dans les années 40 et 50, très peu de chose a été entrepris aux États-Unis concernant les bio effets de l’accumulateur
53
sur les humains. Toutes les recherches sur ces questions ont été interrompues par les actions de la police médicale dans les années 50. Toutefois, des études récentes menées en Allemagne ont confirmé la réalité de ces bio effets. En général, une personne assise dans un accumulateur ressentira une variété de sensations de chaleur, de rayonnement lumineux et parfois de picotement à la surface de la peau ; la température au centre du corps augmente
et la peau rougit ; la tension artérielle et le pouls ont tendance à rester à des niveaux modérés, ni trop hauts ni trop bas. Quand il est utilisé adéquatement, il y a un effet vagotonique et stimulant indéniable. Le chapitre « Effets physiologiques et biomédicaux » ainsi que l’annexe fournissent de plus amples détails sur ces questions.
54
La découverte d’une énergie insolite par d’autres scientifiques
Au fil des années, des études menées par divers spécialistes des sciences naturelles ont démontré 1′ existence de principes énergétiques à 1′ oeuvre dans le monde naturel identiques à l’énergie orgonale. La médecine chinoise ancienne reconnut l’existence d’une telle force, nommée qi, et la méthode traditionnelle de l’ acupuncture est basée sur l’existence d’un principe énergétique de ce type dans le corps humain. Les points d’acupuncture ne correspondent pas directement à des terminaisons nerveuses et les acupuncteurs les plus compétents ne s’appuient pas sur les modèles occidentaux de la
physiologie pour en expliquer les effets. Étant donné l’absence d’un principe d’énergie vitale dans son mode de pensée, la médecine occidentale ne peut pas expliquer l’acupuncture et elle s’est opposée à son adoption aux États-Unis. En outre, l’acupuncture est opérante sur les animaux, invalidant le recours à l’effet placebo. D’anciens textes provenant d’Inde font aussi référence à l’énergie de vie, nommée prana, et fournissent des cartes de points nila (similaires aux points d’acupuncture)
55
sur les éléphants. Les textes de la Chine et de l’Inde anciennes parlent d’une énergie qui est absorbée grâce à la respiration et qui s’écoule dans le corps le long de différents méridiens. La santé correspond à la libre circulation de cette énergie alors que la maladie survient lorsqu’elle est entravée. Tout cela est très proche des idées de Reich sur 1′ énergie orgonale, même si les sources asiatiques disent peu de chose de la libre expression de l’émotion et qu’elles préconisent souvent un contrôle conscient des sensations émotives et sexuelles (évitement de l’orgasme). Au contraire, Reich démontra qu’une telle retenue ou self-control chronique était justement la raison pour laquelle 1′ énergie vitale était bloquée ou endiguée.
Dans la tradition occidentale, les vitalistes du xvme et XIXe siècle discutèrent aussi de l’existence d’une énergie biologique ou force de vie, qui fut nommée magnétisme, force adique, force psychique, élan vital\ etc. En effet, Mesmer parle du magnétisme animal comme étant un fluide atmosphérique qui entoure, charge et anime les créatures vivantes, et qui peut être projeté à distance par un thérapeute. Mesmer fut un maître de Charcot qui, lui-même, fut le maître de Freud,
lequel fut un des premiers guides de Reich. Reich étudia aussi avec d’autres vitalistes comme Kamener et Bergson, et la tradition vitaliste a perduré sous la forme du point de vue d’une minorité silencieuse en biologie. Parallèlement à Reich, les plus récents défenseurs du principe d’une énergie vitale ou dynamique dans la nature comprennent feu Harold S. Burr de l’université de Yale. Burr affirma l’existence d’un champ électrodynamique puissant à l’œuvre dans la nature, affectant à la 4. En français dans le texte. (N.D.T.)
56
fois le temps qu’il fait et les créatures vivantes. Le biologiste Rupert Sheldrake a pareillement développé une théorie des champs morphogénétiques qui emprunte, elle aussi, à cette tradition. Comme le travail de Burr, la théorie de Sheldrake fournit une explication dynamique et énergétique de l’hérédité, rendant inutile la théorie biochimique de l’ADN. Tout récemment, les rédacteurs de la publication académique New Scientist qualifièrent le livre de Sheldrake de« meilleur candidat à l’autodafé » du moment.
Le chirurgien Robert O. Becker porta ces principes de base jusqu’à un point d’avancement des plus étonnants. Ses premières recherches le menèrent au développement d’une série d’appareils destinés à la stimulation électrique de la cicatrisation des os et au soulagement de la douleur. Son travail plus récent reprit ces principes et les développa jusqu’à réussir à stimuler artificiellement la croissance régénératrice de membres amputés de souris de laboratoire, d’une manière identique à celle qui fait se régénérer le membre perdu d’une salamandre ou d’une araignée. Cette sorte de régénérescence est par nature limitée aux seules créatures de petite complexité et n’existe généralement pas chez les mammifères tels que les souris, les lapins et les humains. La régénérescence d’un membre amputé n’avait jamais été démontrée auparavant chez la souris, ni d’ailleurs chez un autre mammifère. Le travail de Becker porta un coup sévère tant à la théorie biochimique de l’ADN de la régulation cellulaire, qu’à la théorie selon laquelle le champ bioélectrique d’une créature n’était qu’un «sous-produit» dénué de sens du métabolisme chimique, semblable au champ électrique entoura nt un moteur automobile en marche. Son travail prouva que le champ énergétique de l’animal est un élément déterminant dans la croissance
57
et dans la réparation, comme dans le cas du travail de Reich. Becker était en train de se préparer à reproduire ses expérimentations de régénérescence de l’os sur des humains, lorsque la communauté biomédicale réagit par des manœuvres scandaleuses à son encontre, lui jouant toutes sortes de mauvais tours pour supprimer le financement de ses recherches et faire fermer son laboratoire.
Un autre vitaliste de notre époque est Bjorn Nordenstrom, directeur de l’Institut de radiologie de Karolinska, en Suède. Nordenstrom, comme Reich, entreprit des études sur le phénomène de « fantômes » des rayons X, qui sont un étrange brouillage spontané des films radiographiques. Ce brouillage apparaît sous la forme d’une fumée, ou d’une tache vaporeuse sur les radiographies des patients et peut parfois être vu sur les écrans des équipements pour le contrôle aux rayons X des bagages dans les aéroports. Il ne peut être anticipé et la plupart des radiologues le considèrent comme une gêne. Quoi qu’il en soit, Nordenstrom l’étudia et observa divers motifs liés au champ bioélectrique de ses patients. Comme Reich, il découvrit et mesura aussi des courants bioélectriques dans le corps. Ses recherches méticuleuses furent résumées dans un livre intitulé Biologically Closed Electric Circuits : Clinical, Experimental, and Theorical Evidence for an Additional Circulatory System (Circuits électriques biologiquement fermés : démonstration clinique, expérimentale et théorique d’un système circulatoire supplémentaire). Après avoir été grandement annoncé dans les journaux médicaux des USA, il s’en vendit moins de 200 exemplaires,
montrant le mépris du corps médical dominant à 1′ égard de toute découverte venant à l’appui du principe d’une énergie vitale, même de nature purement bioélectrique. Privé de soutien dans son travail en Occident,
58
La découverte d’une énergie insolite par d’autres scientifiques Nordenstrom s’est rendu récemment en Chine pour poursuivre ses recherches cliniques.
D’autres biologistes ont déduit 1′ existence du principe d’une énergie vitale, à partir de leur travail expérimental. Lorsqu’ils en fournissent des confirmations argumentées, ils sont violemment attaqués. Le savant français Louis Kervran, par exemple, consacra des années au développement d’expériences très élégantes et simples démontrant que les éléments de base de la chimie étaient transmutés par les créatures vivantes. Des poules soumises à un régime sans calcium, par exemple, ne pondaient pas d’œufs mous ou fragiles, à moins que l’apport en silice ne fût réduit. En revanche, avec un apport réduit en silice, elles donnaient des œufs mous et fragiles, quelle que fût la quantité de calcium absorbée. Pareillement, des souris de laboratoire souffrant de fractures se rétablissent très rapidement lorsqu’on les soumet à un régime riche en silice organique, mais moins vite lorsqu’on en diminue l’apport et ne leur fournit que du calcium. Ces expériences inclinaient fortement à penser que la silice alimentaire était transformée en calcium par les animaux. Il démontra aussi expérimentalement d’autres transformations semblables ; et d’autres scientifiques d’Europe et du Japon confirmèrent ses découvertes. Il arriva finalement à la conclusion qu’une forme d’énergie biologique puissante inconnue devait intervenir pour favoriser les transmutations. Mais quand il demanda à un éminent savant américain de 1′ aider à se procurer un équipement en vue d’une expérience importante,
on lui conseilla grossièrement d’aller « lire un manuel d’introduction à la biologie ». Aux États-Unis, Kervran est mieux connu des médecins homéopathes et des paysans « bio » que des professeurs d’université. Toutefois, si Kervran a raison – et les preuves expéri-
59
mentales semblent l’indiquer – les manuels de biochimie devront alors être réécrits. Comme Kervran l’a montré, la biologie et la biochimie sont deux disciplines entièrement différentes qu’on ne doit pas confondre. La biologie traite des faits observables, alors que la biochimie tente d’expliquer des faits observés par une théorie chimique qui implique une constance des éléments. Et c’est sur cette supposition de base que réside une partie de 1′ erreur.
Un autre scientifique français, Jacques Benveniste, a en fait démontré l’existence d’un principe énergétique à l’œuvre dans les dilutions homéopathiques. Son travail expérimental a été reproduit avec succès par des laboratoires indépendants dans d’autres pays, pour tenter de satisfaire ses critiques obstinées. Mais cela ne fut pas suffisant. Pour avoir fait ces découvertes offensantes, qui apportaient un appui aux médecins homéopathes (souvent poursuivis et emprisonnés aux États-Unis), le journal scientifique Nature fit investir son laboratoire par une« patrouille d’assaut» d’enquêteurs des fraudes, de magiciens dénicheurs et de rédacteurs sceptiques, sous le prétexte d’« évaluer» ses procédures de laboratoire. Les flics de la science de Nature semèrent le désordre dans le laboratoire de Benveniste, distrayant les laborantins, faisant des tours de passe-passe et vociférant jusqu’à ce qu’on finisse par leur demander de déguerpir. Là-dessus, Nature essaya de calomnier Benveniste dans ses éditoriaux, mais ne réfuta pas concrètement son travail en reproduisant ses expériences. Voilà de quoi est faite la science académique traditionnelle des années 80.
Dans les sciences de l’atmosphère, la tradition de forces énergétiques dynamiques touchant des régions entières fut un moment préservée par de vieux
60
La découverte d’une énergie insolite par d’autres scientifiques prévisionnistes du temps qui utilisaient la théorie des lignes de flux plutôt que celle des fronts pour prédire le temps qu’il ferait. L’analyse des lignes de flux se
concentrait avec plus de cohérence sur les mouvements des courants de l’air, ou jet-streams comme on dit aujourd’hui. Par exemple, lorsqu’on regarde des séquences d’images de nuages en mouvement, telles qu’on les voit d’un satellite dans l’espace, on ne voit pas de «fronts ». On remarque plutôt des mouvements coulants de nuages. D’une manière indépendante, Reich découvrit les configurations de base de ces courants, des années avant 1′ envoi des premiers satellites météorologiques. De même, les anciens spécialistes de l’ atmosphère défendaient souvent l’idée d’une grande interconnectivité dans l’atmosphère. Charles G. Ab bot, directeur de l’Observatoire d’astrophysique smithsonien dans les années 50, utilisa des concepts énergétiques analogues pour prédire le temps des mois à 1′ avance. Mais il fut ignoré et tourné en ridicule pour ses découvertes, malgré leur troublante précision. Irving Langmuir, un des inventeurs des techniques de semis de nuages (cloudseeding), eut une fois l’occasion de démontrer objectivement que des semis de nuages au Nouveau-Mexique déclencheraient des orages jusque dans l’Ohio, et il avertit ses confrères de ce danger. Les semeurs de nuages d’aujourd’hui, financés par les millions de l’État fédéral, font comme si le travail de Langmuir n’avait jamais eu lieu et refusent de reproduire sa simple expérience. Ils nient l’existence des effets à longue distance du semis de nuages, sachant que si ces effets étaient portés à la connaissance du public, ils seraient obligés d’arrêter.
Parmi les spécialistes des sciences physiques, 1′ idée d’une énergie dans l’espace fut incarnée par le concept
61
d’éther, qui est vieux de plusieurs centaines d’années. Le théologien/physicien Isaac Newton affirma avec force que cet éther devait être statique, afin d’empêcher que cet éther ne participât directement au mouvement et à l’ordonnancement des cieux. Ce rôle, argua Newton, appartenait uniquement au Dieu anthropomorphique (qui à l’époque exigeait que les incroyants fussent impitoyablement torturés et brûlés au poteau). Mais, depuis le temps, on n’a jamais détecté d’éther mort, immobile. En revanche, l’existence d’un éther dynamique a été objectivement démontrée par le physicien Dayton Miller. Miller expliqua aussi pourquoi les précédentes tentatives de mesurer l’éther avaient échoué. Premièrement, il observa que 1′ éther est entraîné à la surface de la terre, dans un mouvement plus rapide à haute qu’à basse altitude. Les précédentes tentatives pour mesurer son mouvement n’avaient eu lieu qu’à de basses altitudes, ou bien dans des bâtiments faits de pierres de taille ou dans des emplacements situés en sous-sol. Deuxièmement, 1′ éther dynamique est réfléchi par les métaux, et les précédentes tentatives de le mesurer utilisaient des instruments dont une partie critique était logée dans des enceintes métalliques. Miller découvrit, en réalisant des expériences cruciales sur la dérive de l’éther au sommet d’une montagne à l’intérieur d’une construction légère exempte de matériaux denses ou métalliques pour les murs comme pour les fenêtres, que l’éther est immédiatement détectable et mesurable. Il fit
plus de 200 000 mesures séparées, étalées sur une durée de 30 ans d’investigation. Que l’on compare cela à la fameuse expérience de Michelson-Morley qui compta un total de quatre heures de mesures réelles, étalées sur deux jours, en 1887. L’expérience de Michelson-Morley est abondamment citée à tort pour avoir totalement
62
échoué dans sa tentative de détecter l’éther. Elle a été un point charnière de l’histoire des sciences, à partir duquel 1′ idée de 1′ éther fut abandonnée entièrement au profit des théories de la relativité et de la dynamique des quanta fondées sur l’idée d’un « espace vide ». Les abondants travaux de Miller sur la question de l’éther ne furent jamais réfutés de son vivant ; mais ses recherches furent comparées de façon méprisante avec «la recherche du mouvement perpétuel». Après sa mort, les partisans de la théorie de 1′ espace vide poussèrent un grand soupir de soulagement. Aujourd’hui, tous les manuels de physique débutent par le mensonge selon lequel« l’éther n’a jamais été mesuré ou démontré». On doit préciser que les théories de la relativité et de la dynamique des quanta, à quoi s’ajoutent les théories de l’univers en expansion et du« big bang», sont complètement réduites à néant par la découverte d’une énergie dans l’espace ; or de nombreux physiciens, qui s’accrochent religieusement à leurs théories, refusent tout simplement
d’examiner ce type de preuve. Pire encore, la discipline de la physique est devenue une industrie de croissance de caractère militaire, avec des multi-milliards de dollars de financement pour subventionner l’industrie nucléaire (production d’électricité et fabrication de bombes), les centrales à fusion, les accélérateurs de particules et les expériences sur la « guerre des étoiles ». Ce type de recherche n’a apporté aucun avantage à l’humanité, mais est devenu une « industrie de la recherche » autoperpétuée, un édifice de milliards de dollars qui, comme l’industrie médico-pharmaceutique, est menacé jusqu’à la
moelle par ces découvertes d’une énergie vitale primordiale, cosmique. La communauté des physiciens a malheureusement réagi à ces nouvelles découvertes avec la même arrogance et la même méchanceté qui caractérisent
63
la réaction du corps médical à l’énergie vitale. Par exemple, on a récemment accusé par écrit des partisans d’Einste de s’être livrés, aussi traîtreusement qu’à la manière d’un coup de couteau dans le dos, à des mesures de censure et de répression. Pendant une courte période, la nouvelle revue Scientific Et hies s’est entièrement consacrée à révéler ce fatras nauséabond. Ce qui présente un grand intérêt pour le travail de Reich est que l’éther dynamique de Miller est plus vif dans les hautes altitudes, et est reflété par les métaux. La capacité d’être reflété par les métaux, et un état plus actif dans les hautes altitudes, sont les propriétés de base de l’énergie d’orgone, indépendamment découverte par Reich. L’ orgone satisfait aussi à plusieurs autres des
propriétés de base et aux fonctions d’un éther, étant doué d’ubiquité et libre de masse, et apportant un médium à la transmission des excitations électromagnétiques. Quoi qu’il en soit, comme l’éther, l’orgone pulse spontanément, ses courants se superposent, et il participe directement à la création de l’ensemble de la matière et e la vie. Mais toujours sans l’utilisation du mot tabou « éther», ou du mot plus offensant« orgone », un autre
groupe de physiciens a détecté ou déduit 1′ existence de courants d’énergie dynamiques à l’œuvre dans l’espace profond. Par exemple, l’astrophysicien Halton Arp a fait de multiples photographies de ponts de matière énergie entre des objets situés dans l’espace profond, où ces ponts d’énergie matière n’auraient pas dus être là ; ce qui eut pour effet qu’il se vit interdire l’usage des grands télescopes américains. Ses photographies simples démolissent
les théories de 1′ espace vide, de 1′ univers en expansion, et du « big bang » du seul clic d’un obturateur. Si grande a été la haine à l’encontre de son travail,
qu’il a dû en dernier recours aller se réfugier en
64
La découverte d’une énergie insolite par d’autres scientifiques Allemagne pour continuer ses recherches. Hannes Alfven, un autre physicien fameux, offensa lui aussi profondément ses contemporains en suggérant, comme Reich, que l’espace est rempli de courants d’énergie plasmatique se déplaçant comme des fleuves. Les scientifiques de l’espace, à ce jour, refusent d’envoyer un satellite pour sonder là où il les dit être, comme pour confirmer fermement que l’espace est énergétiquement riche. En fait, la physique d’aujourd’hui est dans un état d’agitation et tente désespérément d’expliquer l’évidence de la nouveauté d’une énergie dans l’espace pour préserver la théorie du big bang, de la relativité, la dynamique quantique et de justifier les milliards de dollars consacrés à une recherche qui entretient la religion de « 1′ espace vide » et son clergé institutionnel. Peu des idées précédentes, ou des découvertes sur le climat en corrélation avec les taches solaires, ont reçu des financements ou ont fait l’objet d’investigations aujourd’hui. Les journaux scientifiques colportent encore d’une manière routinière le faux compte rendu selon lequel« aucun mécanisme» n’a été découvert reliant le Soleil et la Terre, à la manière des manuels certifiant le trompe-l’ oeil selon lequel «l’éther n’a jamais été détecté». Et il est vrai qu’à partir du point de vue des théories de «l’espace vide» de la physique, de tels liens ne peuvent être vérifiés, ni avoir le moindre sens. Ils ont besoin d’un médium dans l’atmosphère et dans l’espace à travers lequel les excitations et les influences puissent passer, indépendamment des phénomènes thermiques et de pression ; d’une force qui se propage dans l’atmosphère plus vite que les courants de l’air et qui peut de même rapidement propager les influences traversant les profondeurs de l’espace. Une fois encore, l’énergie d’orgone de Reich s’accorde avec une telle description.
65
Une autre recherche a été faite pour montrer que les créatures vivantes et la structure chimique de l’eau sont sensibles aux conditions du temps qu’il fait et aux facteurs cosmiques, d’une manière qui ne peut pas être expliquée par de simples phénomènes mécaniques, tels que la lumière, la température, l’humidité ou la pression. Frank Brown, de l’université du Nord-Ouest, passa des décennies à démontrer que les horloges biologiques de diverses créatures vivantes sont sensibles aux cycles lunaires et à d’autres forces cosmiques. Personne ne put le réfuter de son vivant mais aujourd’hui, après sa mort, ses découvertes sont largement délaissées. Il en est de même des travaux du chimiste italien Giorgio Picardi, qui démontra que la structure chimique de 1′ eau était modifiée par le magnétisme, les taches solaires et d’autres phénomènes cosmiques. Son travail contribua à susciter un intérêt pour le traitement magnétique de l’eau en Europe, conduisant à de nouvelles méthodes de réduction des dépôts de tartre dans les tuyauteries domestiques et les chaudières industrielles. Correctement utilisé, le magnétisme peut modifier le pouvoir solvant de l’eau, permettant aux substances dissoutes de rester en solution à des concentrations plus élevées que la normale pour une température donnée. Aux États-Unis, ces découvertes ont été accueillies par la dérision, tous les manuels de physique affirmant que le magnétisme n’a aucun effet sur l’eau. En outre, presque tous les laboratoires de chimie utilisent des agitateurs magnétiques pour mélanger leurs solutions chimiques, à la place des agitateurs en verre actionnés à la main, « à l’ancienne ». Ces agitateurs magnétiques altéreraient, si Piccardi a raison (et c’est le cas), la chimie, les quantités de précipitât et les courbes de titrage de toutes les réactions chimiques qui y sont soumises. Ainsi, on 66 La découverte d’une énergie insolite par d’autres scientifiques néglige ces nouvelles découvertes aux États-Unis, alors qu’à l’étranger de nouveaux produits basés sur cette découverte pénètrent le marché. Les systèmes simples du traitement magnétique de l’eau domestique sont désormais courants en Europe, remplaçant souvent les adoucisseurs d’eau à échange d’ions et leurs énormes quantités de sel. Pendant ce temps, aux États-Unis, l’industrie des adoucisseurs d’eau, en collusion avec des universitaires dogmatiques et des politiciens, a réussi à
faire voter dans certains États des lois interdisant la vente d’appareils de traitement magnétique de l’eau. Toutefois, le travail de Picardi va au-delà de la
question du simple traitement magnétique de l’eau. À un moment de ses recherches, il essaya d’isoler une énergie cosmique inconnue qui modifiait ses expériences chimiques, d’une manière analogue à un fort magnétisme. Afin d’arrêter la radiation inconnue, qui était liée aux taches solaires, il construisit un bouclier électromagnétique autour de ses expériences, sous la forme d’une enceinte de métal mise à la terre5• Puis, afin de stabiliser la température à 1′ intérieur de la boîte, il en recouvrit l’extérieur d’une couche de laine. À son étonnement, la boîte de métal n’annihilait pas les phénomènes cosmiques
mais les amplifiait. Ses collaborateurs et lui consacrèrent des dizaines d’années à réaliser des expériences chimiques à 1′ intérieur d’enceintes similaires,
qui rappellent la construction de l’accumulateur d’ énergie orgonale de Reich. Cette corroboration indépendante du principe de 1′ accumulateur d’ orgone par Picardi fut aussi confirmée, quoique d’une manière moins directe, par le biologiste Brown. Brown observa que des
5. A la manière d’une cage de Faraday, dont les propriétés électrostatiques
sont extrêmement intéressantes. (N.D.T.)
67
enceintes métalliques hermétiquement closes, avec une pression, une température, une lumière et une humidité internes constantes, ne supprimaient pas les influences cosmiques sur les horloges biologiques, mais permettaient au contraire de mieux les observer, voire d’ajouter une dimension inhabituelle à leurs manifestations. Par exemple, à l’intérieur de la boîte métallique, le métabolisme des pommes de terre suivait un cycle lié aux
paramètres lunaires, solaires et galactiques. De plus, le métabolisme de la pomme de terre montrait une corrélation avec le climat local ; non pas le temps du temps, mais celui qui adviendrait deux jours plus tard ! Dans cette enceinte, les pommes de terre énergétisées réagissaient aux facteurs énergétiques externes en relation avec l’environnement, qui étaient eux-mêmes des éléments déterminants pour les événements météorologiques futurs.
Il ne s’agit là que de quelques exemples démontrant l’existence d’un principe énergétique similaire ou identique à 1′ énergie orgonale. Dans la plupart des cas, ces chercheurs ignoraient le travail de Reich. Dans quelques cas, ils détestaient Reich et n’auraient pas toléré la seule mention de son nom par leurs étudiants l Et pourtant, les faits parlent puissamment en faveur d’une confirmation de 1′ énergie orgonale de Reich. On doit affirmer en outre que la découverte de Reich sur l’énergie orgonale est beaucoup plus vaste, globale et tangible que n’importe laquelle des notions exposées ci-dessus. Outre qu’il a
été quantifié, photographié et mesuré, l’ orgone peut être vu, ressenti et, comme nous 1′ indiquons dans le présent ouvrage, accumulé dans une enceinte expérimentale spéciale. Une remarque doit être ajoutée concernant la réaction des communautés universitaire et scientifique à ces
68
La découverte d’une énergie insolite par d’autres scientifiques nouvelles découvertes. Le lecteur notera que la plupart, sinon la totalité, des chercheurs mentionnés furent violemment attaqués ou isolés et ignorés pour leurs découvertes, quelles que fussent leurs références, leur réputation ou la quantité de preuves qu’ils fournissaient. Reich expliqua cette réaction émotionnelle, consistant à fuir ou à attaquer des idées nouvelles dérangeantes, comme étant le résultat d’un désordre émotionnel spécifique qu’il nomma le fléau émotionnel. Pratiquement tous les scientifiques qui ont vérifié une partie du principe de cette énergie naturelle commune ont été attaqués par des caractères atteints du fléau émotionnel, qui bâtissent leur réputation non pas sur un travail de recherche mais sur le pouvoir politique et sur le nombre de scalps qu’ils ont pendus à leur ceinture. Le commérage, la calomnie, la ta ctique politique, le mouchardage et même la manipulation des tribunaux et de la police sont les tactiques courantes de ce fléau. Leur but secret, comme chez les Grands Inquisiteurs de l’Église, est de tuer les nouvelles découvertes dérangeantes et les hommes et les femmes qui les font. L’histoire de la science est remplie d’exemples de cette sorte de conduite. Nous encourageons le lecteur à lire les écrits de Reich sur le fléau émotionnel, dans L’Analyse caractérielle
(3< édition), Les Hommes dans l’État et Le Meurtre du Christ, étant donné qu’il demeure le principal l’obstacle sur le chemin du progrès social de l’humanité et de la recherche scientifique.
69
DEUXIÈME PARTIE
Usage efficace et sans danger des dispositifs d’accumulation d’orgone
Principes généraux pour la construction et l’usage expérimental de l’accumulateur d’énergie orgonale a) La surface intérieure de tout accumulateur doit être constituée de métal nu. Les peintures, vernis ou revêtements appliqués sur le métal affecteront l’effet d’accumulation; ce qui n’est pas le cas pour la galvanisation.
b) À 1′ extérieur, la surface de tous les accumulateurs doit être composée d’une matière absorbant l’ orgone, généralement organique et non métallique.
c) Pour obtenir une plus grande accumulation d’énergie, on pourra alterner les matériaux métalliques et non métalliques en couches multiples à l’intérieur des parois de 1′ accumulateur. Plus il y aura de couches, plus l’accumulateur sera puissant, quoiqu’on ne puisse doubler cette puissance par le seul doublement des couches. Un accumulateur à trois plis aura environ 70 % de la force d’un accumulateur à dix plis (un« pli» consiste en une couche métallique plus une couche non métallique). Des accumulateurs de différentes dimensions peuvent être emboîtés les uns dans les autres, pour obtenir une charge encore plus forte. On devra toutefois observer
73
strictement les points A et B ci-dessus. Dans les accumulateurs à couches multiples, on peut doubler la dernière couche organique extérieure, celle qui est non métallique, et la couche métallique la plus intérieure afin d’augmenter encore la capacité d’accumulation d’énergie.
Matériaux non métalliques : laine, coton écru, bois ou contre-plaqué, acrylique, styrène, aggloméré à base d’uréthane ou Celotex (isorel mou) de polyuréthane (très dur), feuille de liège, médium léger, matières organiques contenant laine de verre, fibre de verre, du formaldéhyde, de l’amiante laine de roche, ou autres produits toxiques cire d’abeille, cire à bougie, humus, eau
Matériaux non métalliques favorables : mauvais ou toxiques: bois, contre plaqué, aggloméré à base d’uréthane ou de polyuréthane (très dur) .Marière organique contenant du formaldéhyde , de l’amiante ou autre produit toxique
Métaux propices : : acier ou fer en tôle, grillage ou aluminium en feuille ou en treillis galvanisé ou non, grillage, laine d’acier, plomb, acier inoxydable, cuivre acier ou fer étamé
Métaux pauvres ou toxiques: aluminium en feuille ou en grillage, plomb, cuivre
d)Une des graves erreurs communément commises par ceux qui reproduisent les expérimentations de l’accumulateur d’orgone de Reich est l’utilisation de matériaux inadaptés. Pour les accumulateurs utilisés sur les systèmes vivants, et en particulier ceux destinés à l’être humain, le cuivre, l’aluminium et autres métaux non-ferreux doivent être totalement proscrits car ils produisent des effets toxiques. De même, certains types de mousse polyuréthane, rigides ou souples ont un effet nocif sur les systèmes vivants. On ne devra pas utiliser non plus tout type de matériau imprégné de formaldéhyde, ou fabriqué avec d’autres colles ou résines hautement toxiques.
74
e) Certaines personnes ont expérimenté des accumulateurs faits de boîtes métalliques ensevelies dans une riche terre noire sans insecticides ni herbicides. Les plus grands ont l’apparence d’une cave ou d’un tumulus. Certains auteurs familiers des sites archéologiques ont même émis l’hypothèse que les principes de l’énergie vitale étaient connus et utilisés par les peuples anciens. Des buttes et structures anciennes comportent une succession de couches caractéristiques, utilisant de la terre argileuse et des pierres à haute teneur en fer recouvertes d’autres couches d’humus riche en matière organique ou de tourbe.
f) On peut fabriquer un accumulateur exceptionnellement puissant en utilisant de la cire d’abeille ou d’autres matériaux diélectriques pour les couches extérieures, non métalliques. Ces matériaux peuvent être assez coûteux pour un grand accumulateur et sont également fragiles. Si l’on utilise un matériau fragile ou friable pour la couche non métallique extérieure, on peut en recouvrir la surface extérieure avec de la gomme-laque claire. Beaucoup de gens ont essayé cette solution, qui semble ne pas interférer sur l’accumulation ni sur la qualité stimulante de l’énergie. Toutefois, on n’utilisera jamais de gomme-laque sur les surfaces intérieures.
g) L’expérience a montré que la forme de l’accumulateur est un facteur de moindre importance que les matériaux qui le composent. Cependant, il est arrivé que les accumulateurs en forme de cône, de pyramide ou de
tétraèdre provoquent des phénomènes négatifs inexplicables. À moins qu’on ne cherche à faire des tests sur ces effets, les accumulateurs devront être de forme parallélépipédique rectangle, cubique ou cylindrique. Ils donnent les meilleurs résultats et sont aussi les plus faciles à construire. À ce propos, une anecdote : en 1980
75
1′ auteur était en Égypte et il alla visiter la Grande pyramide de Khéops. Une fois à l’intérieur, je fus terrassé par un choc très intense et dans l’incapacité de reprendre ma respiration. Je ne fus soulagé qu’en vidant l’eau de ma gourde sur ma tête et mon torse. Plus tard, j’appris que des groupes entiers de touristes avaient été terrassés de la même manière, au point que certaines personnes s’étaient évanouies et avaient dû être ranimées à l’extérieur. Je ne peux pas dire si cela résultait d’une ventilation insuffisante ou non, mais dans mon cas je fus le seul des huit personnes du groupe à être gravement affecté. En considérant mes observations sur le rabougrissement et la mort de jeunes plants à l’intérieur d’accumulateurs coniques ou pyramidaux, il m’apparaît possible que ces effets soient le résultat d’une accumulation toxique ou d’un effet de surcharge. Des travaux complémentaires devront être faits pour clarifier les facteurs liés à la forme, ainsi que l’utilisation de l’accumulateur dans un environnement énergétiquement stagnant, comme les déserts. Pour plus de détails, voir le chapitre « Mises en garde et dangers ».
h) Les arêtes des accumulateurs n’ont pas à être précises, ni les couches superposées sans air et avec précision, même si chacun désire certainement une construction aussi soignée et aussi propre que possible. Dans certains cas, j’ai vu des boîtes métalliques lâchement enveloppées de couches de laine d’acier et de coton, de feutre ou de laine. J’ai aussi vu utiliser des boîtes en fer blanc comme on en utilise pour la conservation des aliments, enveloppées de plastique, puis placées dans une boîte plus grande, elle-même enveloppée dans une nouvelle couche de plastique. Ces boîtes en fer blanc étaient logées les unes dans les autres afin de confectionner des accumulateurs de quatre ou cinq couches raisonnablement
76
efficaces, pour la charge des graines ou autres. Ils n’ont pas une apparence spécialement soignée ou « scientifique » mais ils fonctionnent bel et bien.
i) Un accumulateur doit être placé là où l’air frais peut circuler. La porte ou le couvercle doit également rester en partie ouvert lorsqu’il ne sert pas. L’intérieur pourra être gardé étincelant de propreté et frais en y laissant une bassine d’eau quand on ne s’en sert pas. Essuyer périodiquement l’intérieur et l’extérieur à l’aide ‘un chiffon humide.
j) Les grands accumulateurs servant aux humains ou aux animaux de la ferme seront installés de préférence dehors, à l’abri de la pluie. Une bonne circulation d’air et la lumière du jour contribueront à 1′ effet d’accumulation. Le meilleur endroit pour les recherches sur l’accumulateur serait une grande grange en bois à la campagne, loin de toute ligne de transmission électrique, d’appareils électromagnétiques et d’installations nucléaires. Cette recherche du meilleur environnement possible pour capter l’énergie vitale correspond parfaitement aux découvertes les plus récentes sur 1′ écologique domestique, selon laquelle l’habitat construit doit faire l’objet d’un examen approfondi des éventuels effets toxiques sur ses habitants. Pour plus de détails, voir le chapitre « Mises en garde et dangers ». k) L’accumulateur ne se charge guère par temps humide ou pluvieux. Ces jours-là, la charge à la surface
de la terre est très basse, la plus grande partie étant captée par les nuages orageux, proches ou lointains. La charge orgonale de l’accumulateur est maximale par temps clair et ensoleillé, lorsque la charge de la surface terrestre est elle-même élevée.
1) Les accumulateurs d’orgone utilisés à haute altitude ont tendance à se charger plus fortement qu’à basse alti-
77
tude ; les latitudes proches de l’équateur favorisent des charges plus fortes que les latitudes plus septentrionales ou australes ; des atmosphères peu humides auront tendance à donner des charges plus fortes que des atmosphères fortement humides. Les périodes de taches ou d’irruptions solaires coïncident avec des charges orgonales fortes par rapport aux périodes où il y a peu de taches et d’irruptions solaires. L’alignement de la Terre,
du Soleil et de la Lune, à la pleine lune et à la nouvelle lune, semble favoriser une augmentation et une plus forte excitation de la charge de l’atmosphère et donc de 1′ accumulateur. rn) Si l’on mène une expérience contrôlée à l’aide de 1′ accumulateur, on ne placera aucun instrument de mesure à son contact immédiat. On se souviendra que l’accumulateur possède un champ d’énergie et qu’il affecte partiellement les objets proches d’une manière similaire à l’effet qu’il produit sur ceux que l’on place à l’intérieur. Les champs électriques ou électromagnétiques de divers instruments pourront ainsi troubler le
fonctionnement de l’accumulateur ou l’affecter d’une autre manière ; cet avertissement est donc doublement important pour le chercheur. n) Ne pas utiliser un quelconque appareil électroménager raccordé au secteur, à l’intérieur ou à proximité de l’accumulateur. On n’utilisera pas non plus d’ordinateur portable, de poste de télévision ni d’autre appareil émettant des radiations. Ils risqueraient de troubler 1′ énergie accumulée à l’intérieur. Les parois métalliques intérieures sont aussi conductrices, et créent par conséquent un risque d’électrocution. Dans un accumulateur de dimension humaine, si vous désirez de la lumière, utilisez une lampe de lecture à piles, ou bien placez un fort éclairage juste à 1′ extérieur de la porte ouverte. Beaucoup de
78
gens utilisent ce type de lumière pour lire à l’intérieur.
Les postes de radio ne provoquent pas d’effet négatif
s’ils sont utilisés dans la pièce mais on ignore encore les
effets du baladeur (walkman) utilisé à l’intérieur de l’accumulateur.
o) Pour les accumulateurs expérimentaux, il faut
savoir que toute matière organique ou porteuse d’humidité
placée à l’intérieur de l’accumulateur absorbera la
charge d’orgone. On évitera donc d’y entreposer des
produits qui n’ont rien à y faire.
p) Pour les accumulateurs de dimension humaine, il
est souhaitable que les parois intérieures ne soient pas à
plus de 5 ou 10 cm de la peau de l’utilisateur. Lorsqu’on
s’y installe, il est préférable de se déshabiller en partie
ou entièrement, car les vêtements lourds peuvent interférer
sur l’absorption de la radiation orgonale. On pourra
utiliser une chaise ou un banc en bois, le bois sec
absorbant assez mal l’orgone. Les chaises de métal
conviennent aussi mais sont d’un contact plus froid.
q) NOTE : un usage trop fréquent ou trop long de
l’accumulateur peut causer des symptômes de surcharge
tels que migraine, légère nausée, sensation de malaise
ou de vertige. Dans ce cas, sortir immédiatement de
l’accumulateur et se reposer un moment à l’air libre.
Les symptômes disparaîtront au bout de quelques
minutes. En outre, Reich conseillait aux personnes souffrant
de« biopathies de surcharge » de n’utiliser l’accumulateur
qu’avec précaution et seulement pendant de
courtes durées. Ces biopathies de surcharge comprennent
l’hypertension, la décompensation liées à des
maladies cardiaques, les tumeurs au cerveau, l’artériosclérose,
le glaucome, l’épilepsie, l’obésité grave, l’apoplexie,
les inflammations cutanées et la conjonctivite.
79
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D’ORGONE
r) La question de savoir « quelle est la charge suffisante
» dépend du niveau énergétique de chacun et est
fondamentalement une question subjective, qui varie
d’un individu à l’autre. Personne ne vous dira combien
d’eau vous devez boire pour assouvir votre soif. Vous
vous contenterez de boire jusqu’à ce que vous en ayez
«assez». Il en est de même pour l’usage de l’accumulateur.
Lorsque vous sentez que« ça suffit», sortez. Chez
la plupart des individus, ce point est atteint lorsqu’ils ont
la sensation que leur propre champ énergétique rayonne
doucement, ou provoque une chaude excitation à la surface
de la peau, et après qu’ils ont commencé à transpirer.
Si vous avez des doutes sur ces sensations, soyez
patient ; car chez certaines personnes, il faut parfois de
nombreuses séances avant de ressentir véritablement des
effets énergétiques. Un bon procédé empirique consiste
à limiter les périodes d’irradiation à 30 à 45 minutes
environ. On peut toutefois faire plusieurs séances par
jour. Il vaut mieux ne pas essayer de « faire un somme »
pendant une période prolongée. On trouvera des renseignements
complémentaires sur ces bio-effets au chapitre
«Effets physiologiques et biomédicaux».
s) L’état qualitatif de l’orgone, ainsi que sa charge
absolue, varient constamment en un point donné de la
surface terrestre. Les cycles climatiques font varier la
charge des accumulateurs et des conditions environnementales
toxiques (oranur et dot’, voir chapitre suivant)
6. Oranur = organe and uranium : est décrit dans The Oranur
Experiment de Wilhelm Reich où sont précisées l’incompatibilité
entre l’orgone (qui crée ou renouvelle la matière) et l’uranium
(matière en état d’autodestruction ou de désintégration qui détruit,
comme toute matière fissible en général).
Le dor (Dead Organe) est l’orgone stagnant, immobile, sans plus
aucun mouvement. (N.D.T.)
80
Principes généraux
peuvent contaminer périodiquement ou chroniquement
l’accumulateur, rendant son utilisation potentiellement
peu sûre. L’usage expérimental de l’accumulateur exige
donc que chacun s’informe des cycles climatiques et
autres facteurs environnementaux.
81
Mises en garde et dangers :
les effets de l’oranur et du dor
Un des problèmes courants rencontrés lors de l’utilisation
de 1′ accumulateur est la difficulté de trouver un
environnement énergétiquement propre où s’en servir.
L’énergie orgonale de l’atmosphère est très sensible à
certaines formes de perturbation ou d’agitation. De
manière assez semblable au protoplasme vivant, l’ énergie
orgonale peut être excitée ou irritée, et certaines
influences environnementales peuvent l’amener à un
état toxique. Si l’atmosphère énergétique de votre maison
ou de votre voisinage a été ainsi rendue toxique,
l’usage d’un accumulateur est déconseillé ou conseillé
seulement avec de grandes précautions, car il sera très
difficile d’accumuler autre chose qu’une charge toxique.
Par exemple, des accumulateurs d’orgone, particulièrement
ceux destinés à des expériences biologiques
ou à un usage sur l’être humain, ne doivent
jamais être utilisés dans des pièces contenant des
appareils irritants pour 1 ‘orgone tels que :
– lampe fluorescente,
– poste de télévision,
– ordinateur ou micro-ordinateur,
83
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D’ORGONE
– autres appareils à tubes cathodiques,
-four à micro-ondes ou cuisinière à courant à induction
– couverture électrique (même si elle est seulement
branchée mais éteinte),
-machine diathermique, à rayons X,
-moteur électrique à balais,
– appareil à induction ou bobinage,
– autres appareils électromagnétiques,
– détecteur de fumée radioactive de type ionisant,
– horloge, montre ou autre appareil contenant des
matières radioactives, lisibles dans le noir (les matériaux
phosphorescents qui fonctionnent selon le principe
de l’absorption de lumière sont acceptables),
-autres matières radioactives oufortes vapeurs chimiques.
L’accumulateur d’orgone ne doit pas même être utilisé
dans un bâtiment où les appareils les plus puissants
de la liste ci-dessus (comme les machines à rayons X) sont
utilisés ou bien ont été récemment utilisés. Les expériences
réalisées par Reich et, plus récemment, par
d’autres dans de grands hôpitaux d’Allemagne, ont
démontré que les équipements à rayons X annihilent les
effets revitalisants de la radiation orgonale. De plus, on
note un effet de persistance de la toxicité énergétique
pendant un certain temps après que les appareils irritants
ont été éteints et sortis de la pièce ou du bâtiment. Les
accumulateurs d’orgone doivent de même ne pas être
utilisés dans le voisinage immédiat ou à proximité
des installations suivantes :
– système radar des aéroports,
– relais de transmission à micro-onde ou pour téléphone
cellulaire,
– lignes à très haute tension,
-tours d’émission AM, FM ou Tv,
84
Mise en garde et dangers
– centrales, installations de stockage de combustible ou
de déchets nucléaires,
– installations militaires avec stockage de bombes nucléaires,
-zones d’essais nucléaires passés ou actuels.
Reich et d’autres chercheurs associés à ses travaux
émirent des mises en garde à propos de la nocivité de ces
équipements dès les années 40 et 50 mais ce n’est qu’aujourd’hui
que des études épidémiologiques viennent
corroborer leurs effets négatifs sur les êtres vivants. Une
partie du problème provient de ce qu’en montrant la corrélation
entre deux événements, on ne prouve pas qu’il
existe entre eux une relation de cause à effet. On doit
auparavant montrer ou démontrer en quoi consiste exactement
le mécanisme et démontrer objectivement
chaque étape séparant les deux éléments corrélés, pour
prouver qu’il existe bien un lien de cause à effet. Dans
la plupart des cas, c’est une méthode très sage mais qui
est très inégalement appliquée dans le domaine scientifique.
Les théorèmes orthodoxes sont rarement soumis à
un examen critique relatif à la question de savoir s’ils
répondent ou non à ce critère strict (ex.:« mauvais gènes»,
«virus», etc.) tandis qu’on refuse de financer ou qu’on
rejette ou qu’on réprime purement et simplement les
théories hétérodoxes pour la moindre de leurs faiblesses.
Il arrivera de même que les pollueurs industriels utilisent
cet argument pour ne pas assumer la responsabilité
des dommages qu’ils ont causé à l’environnement.
En ce qui concerne les questions énergétiques, selon
les meilleurs calculs des physiciens, un faible rayonnement
ne devrait pas avoir d’effet délétère sur un organisme
vivant. L’énergie présente dans un rayonnement
de faible intensité, telle qu’elle est détectée avec les
instruments conventionnels de détection du rayonne-
85
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D’ORGONE
ment atomique, n’est tout simplement pas suffisante
pour causer des dommages significatifs. Or ces dommages
ont lieu. J’insiste sur le problème que posent les
« instruments conventionnels de détection du rayonnement
atomique » parce qu’une des grandes erreurs de la
physique provient de ce que si un instrument ne mesure
pas un désordre environnemental, ce désordre ne s’est
pas produit. L’erreur réside dans la fausse hypothèse
selon laquelle leurs instruments de détection d’énergie
doivent mesurer 100 % de n’importe quelle perturbation.
Cette hypothèse invérifiable est bien sûr remise en
cause par les manifestations biologiques et épidémiologiques
qui montrent qu’il y a bel et bien un effet. Qui
plus est, il y a une grande méfiance du corps dans les
sciences modernes, comme en témoigne le fait que
lorsque le commun des mortels est rendu malade par les
appareils irradiants modernes il n’est pas cru, ou est
considéré avec suspicion.
C’est précisément ici que les découvertes de Reich
sur l’énergie orgonale apportent une clarification, puisque
l’énergie vitale (et les perturbations qu’ elle subit) ne peut
pas être détectée avec les appareils de détection nucléaire
ou électromagnétique ordinaires. On doit modifier les
instruments pour la capter ou utiliser des méthodes entièrement
différentes. L’ orgone est aussi un continuum
d’énergie qui établit une connexion entre les installations
ou appareils perturbateurs (centrale nucléaire, émetteur
radio et micro-ondes, lampe fluorescente, poste de télévision)
et la créature vivante qui est affectée. Comme le
champ orgonal local de la terre, ou le champ énergétique
d’une maison, est gravement perturbé par ces équipements,
le champ énergétique de la personne située dans
cet environnement est perturbé lui aussi.
La physique moderne reconnaît en partie l’existence
86
Mise en garde et dangers
de ces connections ; on dit en effet que les bombes
nucléaires, les réacteurs nucléaires et les installations
qui sont liées émettent en énormes quantités des neutrinos
théoriques, indétectables et contre lesquels il n’y a
pas de protection. Ces neutrinos s’échappent à grande
vitesse de ces installations, pénétrant toute forme de
blindage anti-radiations et affectant le corps de tout individu
se trouvant à des kilomètres à la ronde. En théorie,
ils ne causent aucun dommage mais c’est une simple
hypothèse. Le fait majeur observé selon les meilleures
théories de la physique classique, c’est que le coeur du
réacteur nucléaire laisse constamment échapper une
énergie significative qui traverse le lourd bouclier du
réacteur et se répand dans la campagne environnante, et
qu’aucun détecteur de radiation classique ne permet de
déceler. À partir des découvertes de Reich, il apparaît
que cette énergie perdue ne se décharge pas sous forme
de « particules » mais est déchargée directement dans le
continuum énergétique de l’orgone cosmique, lequel se
retrouve grandement agité et surchargé. Étant donné la
capacité de 1′ énergie orgon ale de pénétrer les substances
matérielles, ces troubles énergétiques sont rapidement
propagés vers 1′ extérieur à travers le bouclier du réacteur,
pour affecter les créatures vivantes et le climat dans
la zone environnante.
Il en est de même à propos du dilemme concernant
les maladies provoquées par un électromagnétisme de
faible intensité. Ce rayonnement ne devrait pas rendre
les gens malades, mais il les rend bel et bien malades. Ici
la difficulté théorique vient de ce que la physique affirme
que les ondes électromagnétiques sont transmises à travers
la campagne et autour du globe sans aucun médium
de transmission. Cette position est identique à celle de
quelqu’un qui travaillerait sur les ondes sonores ou les
87
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D’ORGONE
vagues, en niant l’existence de l’air ou de l’eau. Or les
« ondes de particules » nucléaires et électromagnétiques
ont besoin d’un médium dans lequel se propager. Le
grand mythe de la physique moderne est que ce médium
n’aurait jamais été découvert ; c’est l’erreur dont nous
avons parlé au chapitre précédent.
Les équipements et installations nucléaires et électromagnétiques
ont bel et bien des effets délétères sur la
santé de gens qui y travaillent et qui habitent aux alentours,
qu’on admette ou non le point de vue bioénergétique
décrit ici. En général, les risques pour la santé ne
sont pas également répartis au sein d’une population
donnée. Certaines personnes ayant une énergie très élevée
ou très basse, et généralement les sujets très jeunes
et très âgés sont plus sensibles à ces énergies toxiques et
y réagissent plus vite et plus fortement. On peut citer
quelques cas. J’ai rencontré une secrétaire qui fut incapable
de passer d’une machine à écrire à un ordinateur à
traitement de texte. À chaque fois qu’elle s’asseyait
devant l’ordinateur, elle ressentait un goût métallique
dans la bouche et devenait nauséeuse. Cet effet durait
plusieurs semaines après une seule exposition à l’ ordinateur.
Son patron et ses amis pensèrent qu’elle était
folle, mais elle était simplement plus sensible qu’eux.
Dans un autre cas, j’ai rencontré un individu qui vivait à
un kilomètre et demi d’une grande station d’émission
radio qui répandait sur la région entière une forte dose
d’électromagnétisme à des fréquences radio et microondes.
Quand il eut compris le danger de sa situation,
ses enfants avaient contracté une leucémie et il dut quitter
la région. Les praticiens qui sont confrontés à de tels
symptômes n’émettent habituellement pas un diagnostic
se fondant sur l’écologie énergétique de l’environnement
résidentiel ou professionnel du patient. Dans un
88
Mise en garde et dangers
chapitre à venir, je donne une liste des moyens pratiques
à utiliser pour se protéger et protéger son accumulateur
de ces risques environnementaux.
Les observations de Reich sur les aspects négatifs
pour les êtres vivants de ces équipements et installations
ne peuvent pas s’expliquer à 1′ aide des théories
conventionnelles de la physique et de la biologie, mais
elles ont été confirmées dans une mesure plus grande
ou moins grande. Les divers dispositifs et appareils
électromagnétiques et nucléaires de la liste ci-dessus
sont connus pour irriter l’énergie orgonale, et la mettre
dans un état de violence sauvage, frénétique que Reich
appela l’effet oranur. L’oranur fut découvert par inadvertance
après qu’une petite quantité d’une matière
nucléaire eut été introduite dans un puissant accumulateur
d’orgone. Reich entreposait plusieurs grands accumulateurs
à 20 couches à l’intérieur d’un accumulateur
encore plus grand, de la taille d’une pièce, dans son
laboratoire de la zone rurale du Maine. Lorsqu’il introduisit
la matière radioactive dans cet environnement
fortement chargé, le champ d’énergie orgonale de l’ensemble
de la région montagneuse où se situait son laboratoire
fut plongé dans un état d’agitation violente,
immédiatement sensible et visible. Les laborantins
tombèrent assez gravement malades et les souris de
laboratoire élevées dans un autre bâtiment moururent
en grand nombre.
Reich observa que l’effet oranur persistait longtemps
après que la matière nucléaire eut été ôtée des
accumulateurs du laboratoire, rendant les installations
inutilisables pendant plusieurs années. Soumise à cette
agitation oran urique persistante, l’énergie orgonale
finissait par être immobilisée et par « mourir ». Reich
donna à cet état de mort énergétique le nom de dor, qui
89
MANUEL DE L’ACCUMULATEUR D’ORGONE
est l’abréviation de deadly organe [orgone mortel]. Une
pièce chargée de dor semble insupportablement étouffante,
et on a du mal à y respirer. On s’y sent aussi
constamment déshydraté, du fait de la nature hygroscopique
du dor. Quelques personnes réagissent au dor par
des oedèmes, et Reich et ses collaborateurs identifièrent
une forme particulièrement grave de mal-de-dor : l’organisme
réagit par la léthargie, l’immobilité et l’absence
de contact émotionnel. Ces effets sont tout à fait tangibles,
sensibles et mesurables.
Cet accident expérimental fut riche d’enseignements
sur l’énergie vitale de l’atmosphère, et une publication
de Reich de 1951, intitulée L’Expérience oranur, décrit
cet événement crucial. Plus tard, Reich identifia un certain
nombre d’autres sources d’oranur plus ou moins
intense qui peuvent troubler 1′ énergie orgonale dans une
maison, un bureau, un bâtiment, un quartier ou une
région.
Dans la plupart des logements, les sources les plus
courantes d’irritation de l’orgone sont le poste de télévision,
le four micro-ondes et les lampes fluorescentes de
tous types (les lampes dites « à spectre solaire » sont
moins nocives mais n’éliminent pas ce problème). Les
lampes fluorescentes produisent souvent des plantes
hyperactives avec des feuilles très larges, surdimensionnées
et incitent faussement à penser que ces lampes sont
«bénéfiques». Quelques études ont montré que les êtres
déprimés voient leur activité ou leur métabolisme stimulés
lorsqu’ils sont exposés à des lampes fluorescentes.
Nous en voyons des exemples lorsque les
victimes de dépression hivernale, de dépression postpartum,
ainsi que de la « dépression » des employés de
bureaux, constatent que leur degré d’activité augmente
temporairement lorsqu’ils sont soumis à l’oranur des
90